Tour de France : les sprinteurs souffrent en montagne

Les jambes ne répondent plus. Chaque mètre parcouru est un supplice. Dans la souffrance, il faut plusieurs minutes à l'arrivée avant de reprendre ses esprits. C’est le calvaire des sprinters en montagne. Sur le papier, aucune des prochaines étapes ne semble taillée pour leurs qualités. Dès lors, place à la crainte. Tous veulent tenir jusqu'à l'arrivée du Tour de France, à Nice (Alpes-Maritimes). 

Un gabarit pas adapté

Le directeur sportif de l'équipe Decathlon Ag2r sur une étape pyrénéenne est à l'arrière de la course au chevet de Sam Bennett. Sur le plat, le coureur irlandais, puissant et musclé, est capable d'aller très vite au sprint. Mais quand la route s’élève, son gabarit, plus lourd que celui des grimpeurs, l'empêche de monter rapidement. Certains ont davantage travaillé en altitude ces derniers temps. De plus en plus de sprinteurs font cela.