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UMP : Juppé se dit "prêt" à une médiation

Alain Juppé pose comme condition à sa médiation qu'elle se fasse avec l'accord et la collaboration des deux parties. "Cette condition n'est à l'évidence pas remplie aujourd'hui", précise-t-il.

Article rédigé par franceinfo
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Alain Juppé s'exprime devant la presse le 19 novembre 2012, à Bordeaux (Gironde). (JEAN-PIERRE MULLER / AFP)

PRESIDENCE DE L'UMP – Opération casque bleu pour l'ancien Premier ministre. Alain Juppé a indiqué, mercredi 21 novembre, être "prêt" à organiser une médiation à l'UMP. Il a toutefois posé une condition : que la médiation se fasse avec l'accord et la collaboration des deux parties. 

Dans un communiqué transmis à l'AFP, le maire de Bordeaux confirme : "Un appel m'a été lancé pour organiser une médiation" au sein de l'UMP, après l'élection très discutée de dimanche et les nouvelles contestations émises par le camp Fillon mercredi 21 novembre. "J'y suis prêt à la condition absolue qu'elle se fasse avec l'accord et la collaboration des deux parties. Cette condition n'est à l'évidence pas remplie aujourd'hui".

Copé ignore l'appel à la médiation

Le président élu de l'UMP, Jean-François Copé, s'est exprimé mercredi soir au siège du parti sans évoquer un éventuel recours à Alain Juppé. Le député-maire de Meaux a appelé "François Fillon et surtout ceux qui le conseillent à retrouver le sens des responsabilités et de l'intérêt général".

Copé en appelle au sens de la "responsabilité et de l'intérêt général" (France info )

"Les résultats ont été proclamés lundi soir, et personne n'a alors émis la moindre réclamation", a-t-il affirmé. "Il appartient à Monsieur Fillon, s'il le souhaite, de faire ce recours. Seront alors réexaminés la totalité des bureaux de vote", a-t-il prévenu, faisant allusion aux résultats des Alpes-Maritimes, mis en doute dimanche par son camp.

Plus de cent parlementaires en appellent à Juppé

Quelque 134 parlementaires et ex-ministres UMP pro-Fillon ont eux appelé Alain Juppé à "organiser à la tête" du parti "une direction collégiale" pour sortir "le mouvement de la situation dans laquelle il se trouve".

Le communiqué a été signé par des députés et sénateurs de l'UMP, mais aussi par des députés européens et ex-ministres, notamment Jean Leonetti, François Baroin, Eric Woerth, Philippe Goujon, Jérôme Chartier et Marie-Luce Penchard.

Un résultat "faussé" selon Eric Woerth, un proche de Fillon (Francetv info)

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