Soupçonné d'avoir tué un gendarme mercredi, un homme de 21 ans mis en examen
Il avait été interpellé jeudi soir avec cinq autres personnes, soupçonnées d'apartenir à la même bande de cambrioleurs.
FAITS-DIVERS Il a été mis en examen dimanche 21 octobre, à l'issue de sa garde à vue. Le conducteur du véhicule volé qui a mortellement fauché mercredi un gendarme dans l'arrière-pays niçois est un homme âgé de 21 ans qui avait été interpellé jeudi soir à l'Escarène (Alpes-Maritimes).
Il aurait percuté "volontairement" le gendarme qui le sommait de s'arrêter, et risque à ce titre une peine de prison à perpétuité, selon le procureur de Nice, Eric Bedos, qui tiendra un point presse à 17H30 au palais de justice.
Les six suspects présentés au juge d'instruction
Le jeune homme doit être présenté dans l'après-midi à un juge d'instruction, ainsi que cinq autres suspects, tous âgés d'une vingtaine d'années, placés en garde à vue dans cette affaire. Il a été dénoncé par trois d'entre eux. Ils sont soupçonnés de faire partie d'une même bande de cambrioleurs.
Certains d'entre eux avaient perpétré un cambriolage à l'Escarène (à 20 km de Nice) le 26 septembre et avaient volé à cette occasion les clefs d'une voiture, avant de revenir sur les lieux le 16 octobre pour dérober l'Austin Mini qui a mortellement fauché le militaire dans le village de La Grave-de-Peille (Alpes-Maritimes), rappelle l'AFP.
L'hommage de François Hollande
Le président François Hollande, accompagné du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, a rendu hommage samedi à l'"exceptionnel courage" de la victime, le major Daniel Briere, 52 ans, après avoir rencontré sa famille pendant une demi-heure à la préfecture des Alpes-Maritimes.
"Perdre un mari, un père, dans l'exercice de sa mission, pour la sécurité des Français, ça mérite que le président de la République, avec le ministre de l'Intérieur, soient aujourd'hui à leurs côtés, je l'ai été", a-t-il déclaré.
Les obsèques de Daniel Brière se tiendront lundi dans la caserne de gendarmerie des Alpes-Maritimes, en présence de Manuel Valls et du directeur général de la gendarmerie nationale, le général Jacques Mignaux.
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