Quinze interpellations après l'attaque du RER D
Une opération de police est en cours à Grigny, dans l'Essonne, où un RER avait été arrêté et ses passagers dévalisés, le 16 mars.
Les policiers l'avaient qualifiée d'"attaque de diligence de l'époque moderne". Après l'agression subie par plusieurs passagers du RER D à Grigny-Centre (Essonne), le samedi 16 mars, quinze personnes ont été interpellées, mercredi 27, au cours d'une vaste opération de police menée dans la cité de Grigny 2, classée zone de sécurité prioritaire.
Une opération d'ampleur menée au petit matin
Entre 180 et 190 policiers – dont une équipe du Raid – ont lancé leur opération dès l'aube, selon Europe 1. "Comme les personnes visées représentent un réel danger, nous avons voulu le soutien des membres du Raid, explique le ministre Manuel Valls au Parisien. Nous avions ces individus en ligne de mire depuis plusieurs jours."
La plupart des quinze personnes interpellées sont des mineurs, indique Europe 1. Elles ont été placées en garde à vue à Evry. Des saisies ont été réalisées à leur domicile, précise Le Parisien : vêtements portés par les agresseurs présumés lors de l'attaque, cartes d'identité de victimes et objets du butin.
Une attaque qui a choqué les usagers franciliens
Le 16 mars, à 22 heures, une vingtaines d'individus cagoulés et armés de bombes lacrymogènes étaient entrés dans plusieurs wagons du train pour dévaliser les passagers. Le groupe aurait tiré le signal d'alarme avant d'attaquer les wagons "simultanément", a raconté l'une des victimes. Ce raid n'a pas fait de blessés, mais a impressionné et donné lieu à une polémique sur l'insécurité dans les transports d'Ile-de-France.
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