: Vidéo Moscovici ne veut "ni brader, ni vendre, mais gérer" les participations de l'Etat
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, souhaite réduire la part de l'Etat dans le capital de certaines entreprises publiques. "Il ne s'agit pas du tout de vendre les bijoux de famille", assure le ministre de l'Economie, sur i-Télé.
"Il ne s'agit pas du tout de vendre les bijoux de famille." Invité sur i-Télé, lundi 6 mai, le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a justifié l'annonce du Premier ministre, la veille, qui envisage de réduire la participation de l'Etat dans le capital "d'un certain nombre d'entreprises publiques".
Pierre Moscovici estime qu'il s'agit d'une "gestion intelligente par l'Etat, dans le cadre d'une stratégie qui lui permet de conserver ses intérêts fondamentaux, mais qui permet aussi d'alimenter tout ce qui va dans le sens de l'investissement". Il n'a pas cité les éventuelles entreprises concernées mais a insisté sur deux points. Que les participations concernées soient non stratégiques, et que leur vente finance uniquement l'investissement.
"Nous ferons ça avec beaucoup de prudence, en étant aussi actionnaires, c'est-à-dire au nom de l'Etat et donc du peuple français. Il ne s'agit ni de brader, ni de vendre, mais d'investir et de gérer."
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