Enlevés le 7 octobre, Noa Argamani, Almog Meir Jan, Andrey Kozlov et Shlomi Ziv viennent d'être libérés. Leur sauvetage à Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, est le résultat d'une opération militaire qui fait polémique : elle aurait fait 274 morts selon le Hamas. Plusieurs comptes sur les réseaux sociaux affirment (à tort) que l'armée américaine aurait joué un rôle dans le raid. Israël, de son côté, affirme que les otages étaient retenus chez un journaliste d'Al Jazeera.
Plusieurs publications sur les réseaux sociaux affirment que l'armée américaine aurait mobilisé les membres de la Delta Force pour libérer des otages israéliens enlevés par le Hamas le 7 octobre dernier. Pourtant, en faisant une recherche d'image inversée et en comparant la photo originale avec les armes et uniformes de l'armée israélienne, on s'aperçoit que les publications sont mensongères. Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, a par ailleurs affirmé à CNN que les Etats-Unis avaient aidé d'un point de vue renseignement mais pas militaire.
Israël, de son côté, demande des comptes à Al Jazeera. Selon l'Etat hébreu, les otages étaient retenus captifs dans l'appartement d'un journaliste de la chaîne qatarie. Impossible pourtant d'affirmer que le journaliste de 36 ans Abdullah Al-Jamal était bien membre du Hamas, comme l'affirme Israël, jusque-là sans preuve solide.
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