Affaire Grégory : de nouvelles traces ADN vont être analysées
Vingt-neuf ans après les faits, de nouveaux éléments pourraient permettre à l'enquête d'avancer.
Vingt-neuf ans après les faits, le mystère demeure. Mais selon Le Parisien, les enquêteurs disposent de nouvelles informations dans l'affaire du petit Grégory Villemin, l'enfant de 4 ans retrouvé mort dans la Vologne (Vosges) en octobre 1984. Dix profils ADN auraient été isolés sur les cordelettes ayant servi à entraver le corps du petit garçon, rapporte le quotidien mardi 16 avril. Reste à les identifier.
A la demande des époux Villemin, "tous les scellés du dossier judiciaire ont été repassés au crible", indique Le Parisien. Ces nouvelles analyses, réalisées avec les moyens techniques les plus récents, auraient mis à jour dix nouveaux profils ADN non identifiés sur les liens qui entravaient le corps. Ces derniers doivent désormais être comparés aux prélèvements génétiques réalisés au cours de l'enquête sur l'entourage de Grégory.
"Il faut rester prudent, a cependant tempéré une source judiciaire, citée par le quotidien. Durant toutes ces années, ces scellés ont été souvent manipulés. Les traces ADN appartiennent peut-être à un magistrat ou à un enquêteur…", précise-t-elle.
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