Alpes du Sud : skier hors des pistes, une religion
Dès la montée, il faut s'accrocher. Au rythme tranquille du téléphérique, on côtoie peu à peu les sommets. Quarante minutes de trajet pour atteindre 3 200 mètres d'altitude. Ici pas de neige artificielle, mais on skie avec ce que la nature a à nous offrir. Les touristes viennent du monde entier pour vivre cette expérience. "C'est quelque chose de spécial, ce qui est ici est un défi. C'est fun", décrit l'un d'entre eux. En ce moment, tous profitent d'une poudreuse exceptionnelle.
Prendre conscience du danger
Pourtant, dans ces lieux, il faut rester humble et prendre conscience des dangers. Pascal Guiboud est le guide de montagne qui veille sur la Grave. "On peut décider d'ouvrir et de fermer suivant l'état de la montagne. Vous avez l'idée qu'on évolue dans un domaine naturel. On prend en considération le terrain de la haute montagne", détaille-t-il. Pour cela, des patrouilles explorent minutieusement la montagne et expertisent la neige. À plus de 3 000 mètres, les chutes de neige se sont répétées en avril. Ces pentes mythiques n'ont pas dit encore au revoir à l'hiver.
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