Après les pandas, la Chine va prêter des singes dorés au zoo de Beauval

Ce parc du Loir-et-Cher deviendra ainsi le premier zoo hors d'Asie à accueillir ces animaux, selon sa direction. Ils seront confiés dans le cadre d'un programme de conservation et de recherche autour de l'espèce.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Un singe doré dans la réserve naturelle de Baihe (Chine), le 11 octobre 2024. (WANG XI / XINHUA / AFP)

Ce sont de "véritables trésors nationaux" pour la Chine. Après les pandas, trois singes dorés vont être confiés en 2025 par la Chine au ZooParc de Beauval, qui deviendra le premier zoo situé hors d'Asie à accueillir cette espèce, a annoncé le directeur général du parc de Saint-Aignan (Loir-et-Cher), mercredi 27 novembre. "C'est un immense honneur. Le gouvernement chinois nous confie une espèce incroyable, s'est réjoui Rodolphe Delord auprès de l'AFP. Après l'arrivée des pandas en 2012, nous allons encore vivre un moment historique à Beauval !"

Les singes dorés, au nom scientifique de rhinopithèques de Roxellane, sont reconnaissables à leur très long pelage roux et à leur face bleutée au petit nez relevé.

Deux femelles et un mâle seront confiés par la Chine au zoo français dans le cadre d'un programme de conservation et de recherche autour de l'espèce. La signature de l'accord entre le ZooParc de Beauval et la China Wildlife Conservation Association a eu lieu mercredi au Shanghai Wild Animal Park, d'où proviennent les animaux. Ils devraient arriver dans le Loir-et-Cher avant le printemps 2025.

"Pouvoir ensuite les réintroduire en milieu naturel"

"C'est une première qui illustre le rôle clé de Beauval dans la préservation des espèces menacées", a ajouté Rodolphe Delord. L'espèce est classée "en danger" sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Selon lui, cet accueil futur "marque un pas décisif dans les relations franco-chinoises pour la conservation et la recherche." Il espère que les singes auront rapidement "des bébés (...) qui pourront repartir en Chine. (...) Il est important que ces espèces en danger puissent être élevées hors du milieu naturel afin de conserver l'espèce et de pouvoir ensuite les réintroduire en milieu naturel."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.