Alpes-Maritimes : la mort d'une orque à Marineland en octobre était due à une septicémie

La justice avait demandé une expertise sur cet animal, alors que le sort des orques du parc fait l'objet de recours.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des orques dans le parc Marineland d'Antibes (Alpes-Maritimes), le 11 juin 2021. (PATRICE LAPORIE / MAXPPP)

Le décès de l'orque Moana en octobre est dû à une "septicémie", a annoncé le parc zoologique de Marineland à Antibes (Alpes-Maritimes), mercredi 7 février. L'établissement est confronté à des questions sur la santé de ses trois autres orques avant leur possible départ au Japon.

Moana, un mâle de 12 ans, était mort en octobre. Quelques semaines auparavant, la justice française avait exigé une expertise sur son état de santé et sur celui d'une des trois autres orques en captivité. L'autopsie finale, après analyses et "tests approfondis dans des laboratoires spécialisés du monde entier", a permis de déterminer que "la perte soudaine et inattendue de l'animal est due à une septicémie bactérienne aiguë qui survient naturellement dans la nature", a affirmé Marineland dans un communiqué.

Les autres orques vers le Japon ?

Troisième orque au monde née par insémination artificielle (et première en Europe), Moana avait toujours vécu au Marineland. Sa mère Wikie (22 ans) y vit encore, avec Inouk (23 ans) et Keijo (9 ans), tous trois nés à Antibes. Le sort de ces cétacés inquiète l'association de protection des animaux One Voice, sachant qu'une loi de 2021 contre la maltraitance animale interdira à partir de décembre 2026 les spectacles d'orques et de dauphins en France.

Vont-elles partir vers un zoo japonais ? La question est en suspens, puisque le tribunal de Grasse (Alpes-Maritimes) a ordonné en janvier au Marineland de garder ses orques au moins quatre mois, jusqu'à la remise du rapport d'expertise définitif sur leur santé, rapportait France Bleu Azur.

Selon France Bleu, One Voice a proposé mercredi, aux côtés de l'organisation américaine Whale Sanctuary Project, de "collaborer" avec le Marineland et le gouvernement français afin d'envisager un transfert des orques vers un sanctuaire côtier de la province de Nouvelle-Ecosse, au Canada.

L'association milite de longue date pour qu'elles soient accueillies dans un sanctuaire marin et plutôt qu'un parc où elles continueraient les spectacles, de surcroît dans un pays moins protecteur. Mais le zoo fait valoir que la France n'a pas créé de tel sanctuaire.

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