Cet article date de plus de deux ans.

Corrida : le gouvernement va s'opposer à la proposition de loi d'interdiction déposée par La France insoumise

A la veille de l'examen en commission du texte d'Aymeric Caron, l'exécutif appelle, mardi, à "respecter ce qui fait l'identité de certains territoires".

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un spectacle de corrida se déroule, le 18 septembre 2022, dans les arènes de Nîmes (Gard), lors de la Feria des Vendanges. (MAXPPP)

"Il faut respecter ce qui fait l'identité de certains territoires, que l'on apprécie ou pas la corrida." Le gouvernement entend se prononcer contre la proposition de loi d'interdiction de la corrida déposée par le député "insoumis" Aymeric Caron, a fait savoir à franceinfo une source au sein de l'exécutif, mardi 15 novembre, confirmant une information du Figaro.

"Nous ne sommes pas favorables à une mesure qui vise à interdire la corrida dans les endroits où elle est aujourd’hui autorisée, c'est-à-dire les endroits où elle est une pratique continue depuis des décennies, a détaillé cette source. Dans le reste du pays, elle n’est pas autorisée."

Le texte examiné en commission mercredi

Mardi matin, sur franceinfo, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, avait estimé que l'interdiction de cette tradition "en train de s'éteindre" n'était "pas la priorité" du gouvernement. La semaine dernière, son collègue de l'Agriculture, Marc Fesneau, avait estimé que le texte de LFI n'était "pas opportun".

La proposition de loi d'Aymeric Caron pour interdire la corrida sera examinée en commission des Lois de l'Assemblée mercredi. Elle figure au programme de l'hémicycle le 24 novembre. L'ex-journaliste, défenseur de la cause animale, veut modifier le Code pénal qui punit déjà la maltraitance animale, mais dont les dispositions de l'article 521-1 "ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.