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Parc Astérix : les visiteurs doivent dire adieu aux dauphins et aux otaries

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Parc Astérix : les visiteurs doivent dire adieu aux dauphins et aux otaries
Parc Astérix : les visiteurs doivent dire adieu aux dauphins et aux otaries Parc Astérix : les visiteurs doivent dire adieu aux dauphins et aux otaries (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - S. Piard, F. Mazoyer, T. Breton, D. Chevalier
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Finis les spectacles d’otaries et de dauphins. Le delphinarium du parc Astérix est en passe d’être fermé. Son directeur, Nicolas Kremer, a confirmé l’information dimanche 24 janvier au soir. 

C’est une décision qui fait écho à la problématique du bien-être animal, alors que l'Assemblée nationale doit débattre, mardi 26 janvier, d'une proposition de loi de la majorité contre la maltraitance. Le delphinarium du parc Astérix, qui existait depuis 1989, va être définitivement fermé, comme l'a annoncé son directeur, Nicolas Kremer. Les spectateurs n'applaudiront donc plus les acrobaties des cinq otaries et des huit dauphins du parc. Pour les amoureux des bêtes, il s’agit d’une bonne nouvelle. "Les animaux en captivité, je trouve ça inadmissible", juge un homme. "Ce sont des animaux nomades, qui voyagent sur des milliers de kilomètres", renchérit un autre. 

Les animaux ne vont pas retrouver la liberté

Un autre homme relativise. Pour lui, l’avantage de cette attraction, c'est qu’elle pouvait offrir de la joie aux enfants qui n’ont pas les moyens de voyager et d’aller observer ces animaux en vrai. Cela faisait trois ans que le parc Astérix réfléchissait à une potentielle fermeture du delphinarium. Cependant, un communiqué du parc révèle "qu’aucun site ou programme de réintroduction ne présentait les garanties requises" pour accueillir les animaux. Ces derniers vont donc être transférés dans d’autres delphinariums en Europe et ne retrouveront pas la liberté. Pour les défenseurs des bêtes, cela prouve que la structure n’a pris cette mesure que pour des motifs économiques, parce qu’elle ne pouvait plus les nourrir, à cause de la crise du Covid-19, par exemple. 

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