Cet article date de plus de six ans.

Périgueux : une pétition contre les promenades en calèche recueille plus de 11 000 signatures

Une habitante, à l'origine de la pétition, s'inquiète de la souffrance des chevaux qui tirent les calèches.

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Périgord
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Une calèche (photo d'illustration). (RICHARD VILLALON / MAXPPP)

Une pétition contre les balades en calèche dans le centre-ville de Périgueux, en Dordogne, avait recueilli mardi 20 novembre plus de 11 000 signatures, rapporte France Bleu Périgord. Une habitante, à l'origine de la pétition, s'inquiète de la souffrance des chevaux qui tirent les calèches.

Les balades en calèche doivent être organisées à l'occasion du marché de Noël.  "Pour cette fin d’année, les chevaux vont devoir promener et surtout transporter plusieurs personnes lors des températures froides, sur des routes goudronnées, avec des pentes et de longues heures de travail, à la suite, avec des coups de fouet, sans eau, au lieu de gambader libres dans un champ et de pouvoir manger", a écrit Laetitia, qui dit avoir déjà croisé les équidés en centre-ville. "Ils n'avaient pas l'air bien, à cause du bruit, ils tournaient toujours la tête. On est en 2018, cela n'a plus lieu d'être", a-t-elle indiqué à France Bleu Périgord.

Des accusations "absurdes" pour l'organisateur

Des arguments contestés par Jean-Claude Delubriac, trésorier de l'association des cavaliers qui organise ces balades, et propriétaire des deux chevaux de trait, Fiesta et Sandy. "J'étais hors de moi quand j'ai entendu cela, d'entendre des bêtises pareilles... Les gens feraient mieux de venir voir les chevaux, même à l'improviste, je n'ai rien à cacher", s'est-il énervé au micro de France Bleu Périgord.

"Cela me paraît absurde. Parce que quand nos grands-parents travaillaient la terre avec des chevaux, ils travaillaient dix heures par jour, ils traînaient des rouleaux, alors qu'aujourd'hui, ils travaillent au maximum trois- quatre heures par jour, cela n'a rien à voir avec avant. Les tombereaux d'antan, c'était en bois, avec juste un peu de graisse, aujourd'hui il y a des roulements à bille, et des plaquettes de frein comme pour les voitures, cela n'a rien à voir", a-t-il ajouté.

Quoique sensible au bien-être animal, Antoine Audi, le maire de Périgueux, réaffirme sa confiance à l'association qui organise les promenades de Noël. Il ne compte pas les annuler.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.