Politique : le parti animaliste creuse son petit sillon
Lors d’un débat sur la prolifération des rongeurs dans la capitale devant le conseil de Paris, une élue du parti animaliste a préféré qualifié le rat de "surmulot". Les réactions ont été assez contrastées. Au-delà de cet épisode, le mouvement animaliste trace son petit sillon. Il a fait un peu plus de 1 % aux dernières élections présidentielles et porte désormais de nouvelles revendications.
Jeudi 7 juillet, au Conseil de Paris, un débat porte sur la prolifération des rats dans la capitale. Douchka Markovic, élue de la majorité de gauche et figure du parti animaliste, prend alors la parole et dit préférer appeler les rats, "surmulots". La vidéo a été relayée et moquée des milliers de fois. Parfois à leurs dépens, les animalistes ne cessent de faire parler d’eux. Aux dernières élections législatives, un caneton représentait leur candidat. Ils n’ont eu aucun élu mais 255 056 voix devrait leur rapporter 420 000 euros de financement public selon leurs calculs.
La cause animale entrée dans le débat public
Leur priorité : la fin de l’élevage industriel et intensif. La cause animale aura un écho à l’Assemblée nationale. Aymeric Caron, ancien journaliste et député de La France insoumise, a fondé un parti antispéciste. Son souhait est de ne faire aucune hiérarchie entre les espèces animales. "On pense qu’il doit y avoir un véritable changement de société qui doit s’opérer dans nos rapports aux animaux et qui nous mènerait un jour à ne plus les manger", affirme le député. La cause animale est donc bien tombée dans le débat public car la plupart des candidats à l’élection présidentielle ont formulé des propositions sur le sujet.
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