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Vidéo Ce centre de soin sauve les animaux en détresse

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À Saint-Cézaire-sur-Siagne, ce centre permet de remettre ces animaux victimes de la canicule sur pattes. Brut est parti à la rencontre de ces soigneurs.
VIDEO. Ce centre de soin sauve les animaux en détresse À Saint-Cézaire-sur-Siagne, ce centre permet de remettre ces animaux victimes de la canicule sur pattes. Brut est parti à la rencontre de ces soigneurs. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
À Saint-Cézaire-sur-Siagne, ce centre permet de remettre ces animaux victimes de la canicule sur pattes. Brut est parti à la rencontre de ces soigneurs.

Manque de nourriture, d'eau, les animaux sont de plus en plus victimes de la canicule. À l’animalerie des mammifères dans les Alpes-Maritimes, les soigneurs prodiguent les soins nécessaires aux animaux qui souffrent cet été de la canicule. Ce centre de soin à Saint-Cézaire-sur-Siagne accueille les hérissons, les bébés écureuils, les chauves-souris, recueillis et ramenés par des personnes. Selon Hélène, présidente de l'association PACA pour demain, ces phénomènes climatiques déréglés vont demander à ces centres une plus grande prise en charge des animaux “à des moments où on ne les avait pas jusqu’à maintenant”. “Les centres de soins ont toujours accueilli les animaux dont les causes d'accueil ne sont pas liées aux problèmes de sécheresse et de canicule. Mais ce sont deux facteurs aggravants et deux tendances lourdes qui augmentent les accueils, qui rendent aussi impossibles le renichage de ces oiseaux ou la survie en milieu naturel des petits mammifères, parce que les conditions de vie sont trop difficiles. 

“Quand il y a des canicules, c’est l’hécatombe”

Au centre, les animaux sont accueillis pour généralement un mois, mais cela peut être plus ou moins. “On en a une dizaine par jour qui se retrouve sur le sol, et les parents ne viennent pas les nourrir au sol, donc il faut absolument les prendre en charge et les élever du coup jusqu'à la fin. La canicule de cette année fait de très, très gros dégâts.” Pour Manon, responsable du centre de soins des Alpes-Maritimes, “nous constatons un effondrement des populations, et si on veut pouvoir les aider et ne pas les perdre, il faut réagir le plus vite possible.”

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