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Des manifestants réclament la fermeture de la Ménagerie du Jardin des Plantes

Parmi les pensionnaires, Nénette est là depuis 1972 et est la raison principale de la mobilisation : les manifestants exigent sa libération.

Article rédigé par franceinfo - Xavier Grumeaux
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
L'association "Paris Animaux Zoopolis" réclame la fermeture de la Ménagerie du Jardin des plantes à Paris, le 7 octobre 2019. (XAVIER GRUMEAUX/FRANCEINFO)

Une trentaine de personnes ont manifesté devant l'entrée du Jardin des Plantes à Paris, lundi 7 octobre. L'association Paris Animaux Zoopolis dénonce la présence d'animaux en voie de disparition, dans La Ménagerie. Parmi les espèces présentes au coeur de la capitale, il y a des pandas roux, des panthères des neiges ou encore des orangs-outans comme Nénette qui est là depuis 1972 et est la raison principale de la mobilisation : les manifestants exigent sa libération et la fermeture de La Ménagerie.

L'association "Paris Animaux Zoopolis" réclame la fermeture de la Ménagerie du Jardin des plantes à Paris, le 7 octobre 2019. (XAVIER GRUMEAUX/FRANCEINFO)

Ils portent des masques d'animaux sur le visage et tiennent dans leurs mains des pancartes affichant des messages tels que : "Emprisonnés pour nous amuser". En ligne devant l'entrée du Jardin des plantes, les manifestants scandent leur message : "Fermons la ménagerie !"  

"Aujourd'hui, Nénette c'est une détenue !"

Les membres de Paris Animaux Zoopolis considèrent que l'orang-outan est en captivité. "On souhaite qu'elle soit placée dans un refuge. Elle pourrait avoir un minimum d'espace ou des arbres comme elle a connus, explique Amandine Sancivin la présidente de l'association. Aujourd'hui, Nénette c'est une détenue et ce n'est plus une orang-outan parce qu'elle n'a plus le comportement d'un orang-outan".

"La faire partir serait très préjudiciable pour elle"

De son côté, la Ménagerie se défend de tout emprisonnement. Aude Bourgeois est la vétérinaire qui s'occupe de Nénette depuis dix ans. "On  la connaît par coeur, on travaille avec elle tous les jours. Elle est suivie pour des problèmes de santé. Elle est traitée pour l'arthrose et bien souvent, elle préfère rester au chaud. Elle a ses repères, ses habitudes, explique la vétérinaire. La faire partir serait très préjudiciable pour elle. C'est comme une vieille personne qu'on déplace en fait."

Le collectif Paris Animaux Zoopolys promet d'autres manifestations ce mois-ci et ce, jusqu'à la libération de Nénette et de toute la ménagerie.

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