Espèces menacées : la captivité en question
Face à la menace de disparition de nombreuses espèces, les zoos se posent en espaces de préservation. Mais des associations de défense ne le voient pas de cet oeil.
Cette semaine, un rapport de l'ONU a fait froid dans le dos et a tiré la sonnette d'alarme. En effet, jusqu'à un million d'espèces pourraient être menacées d'ici les prochaines décennies. Les gorilles, les tigres du Bengale, les pandas ou encore les rhinocéros appartiendront peut-être au manuels d'histoire des générations futures. Dans cette optique, les zoos se positionnent désormais comme des conservatoires génétiques de ces espèces. Mais ça ne convainc pas tout le monde.
"Le milieu captif n'est pas adapté"
Car les enclos, est-ce vraiment la place des animaux sauvages dans les 300 zoos de France ? À Sigean (Aude), les rhinocéros blancs vivent à l'abri des braconniers dans la réserve. La vétérinaire milite pour ce mode de préservation d'une espèce presque disparue à l'état sauvage. "Le milieu captif n'est pas du tout adapté aux besoins physiologiques, physiques et biologiques des animaux", estime de son côté Alexandra Morette, présidente de Code animal.
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