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Vidéo La présidente du WWF France s’alarme du dernier rapport "Planète Vivante"

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Selon le dernier rapport "Planète Vivante" rendu par le WWF, la dégradation de la biodiversité mondiale atteint un niveau dramatique. Isabelle Autissier, présidente du WWF France, tire la sonnette d’alarme.
VIDEO. La présidente du WWF France s’alarme du dernier rapport "Planète Vivante" Selon le dernier rapport "Planète Vivante" rendu par le WWF, la dégradation de la biodiversité mondiale atteint un niveau dramatique. Isabelle Autissier, présidente du WWF France, tire la sonnette d’alarme. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
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Selon le dernier rapport "Planète Vivante" rendu par le WWF, la dégradation de la biodiversité mondiale atteint un niveau dramatique. Isabelle Autissier, présidente du WWF France, tire la sonnette d’alarme.

La Terre est malade. Voici ce que révèle le dernier rapport "Planète Vivante", rendu tous les deux ans par le WWF. Selon l’organisation internationale, 60 % des animaux sauvages de la planète ont disparu au cours de ces 40 dernières années. Un chiffre en constante augmentation - il se situait à 58 % en 2016 et à 54 % en 2014 - et extrêmement inquiétant, selon Isabelle Autissier, présidente du WWF France. "L’évolution majeure du rapport Planète Vivante, que WWF fait quand même depuis 40 ans, c’est que la biodiversité mondiale se dégrade, et en particulier les populations de vertébrés sauvages qui s’écroulent […] et on sait qu’on la perd du fait des hommes", s’alarme-t-elle.

L’activité humaine, première responsable

Ce lien entre effondrement de la biodiversité et activités humaines peut être divisé en trois grandes catégories exerçant une pression plus ou moins directe sur la dégradation de l’environnement. La Présidente précise : "La première cause de l’effondrement de la biodiversité, c’est que nous impactons les milieux de vie des espèces." Isabelle Autissier pointe notamment la destruction de la forêt amazonienne à des fins économiques ou alimentaires. Près de 20 % de sa superficie a ainsi disparu en 50 ans. Entre 2000 et 2014, la Terre a perdu près de 920 000 km2 de forêts intactes, une surface quasi égale à la France et l'Allemagne réunies.

"La deuxième raison, c’est une surexploitation immédiate", déplore-t-elle. "Aujourd’hui, si je prends la Méditerranée, par exemple, c’est catastrophique, on a presque 90 % des espèces pêchées qui sont en état de surpêche." Depuis 1950, plus de 6 milliards de tonnes de produits de la mer ont, en effet, été pêchées. Devant l'effondrement du stock naturel, les prises ont atteint leur maximum en 1996 et depuis, déclinent peu à peu.
Enfin, la troisième raison de ce déclin des espèces est expliqué par les pollutions en tout genre. Elle prend ainsi l’exemple de la pollution plastique, qui est "en train d’infecter la chaîne alimentaire."

Cet impact de l’homme sur la biodiversité, à la fois destructeur et autodestructeur, pourrait être irréversible pour l’ensemble de la planète. "On risque d’aller au devant d’effondrements de la vie sur Terre. Et à ce moment-là, on va se retrouver avec des conséquences à gérer qui vont être extrêmement violentes", conclut Isabelle Autissier.

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