L'Unesco s'alarme de la situation critique des grands singes
La directrice générale de l'Unesco a appelé, vendredi 1er septembre, au renforcement de l'action de la communauté internationale en faveur des grands singes car, dit-elle, leur situation reste critique. "L'action de la communauté internationale doit au plus vite se renforcer si nous voulons éviter que certaines espèces ne disparaissent à jamais", a insisté Audrey Azoulay à l'issue d'une visite de trois jours au Rwanda.
"Tous les pays ont vocation à y prendre leur part, et en premier lieu les pays les plus développés, en renforçant les mécanismes de solidarité à l'égard des pays qui abritent des grands singes, en particulier en Afrique", a-t-elle déclaré.
"La protection de ces cousins de l'être humain, dont seuls 2% de l'ADN nous séparent, est une responsabilité collective."
Audrey Azoulay, directrice générale de l'Unescoen visite au Rwanda
Elle a lancé son appel en visitant la réserve de biosphère Unesco des Volcans au Rwanda, qui célèbre cette année son 40e anniversaire.
Un millier de gorilles vivent à l'état sauvage
L'Unesco rappelle que la population du gorille de montagne avait été décimée au cours du XXe siècle en raison de la déforestation, du braconnage, ainsi que de la transmission de maladies par l'homme. Mais l'organisation note que les efforts conjoints des autorités nationales, des communautés locales, des ONG et de l'Unesco "ont permis de redresser la situation" lors des quatre dernières décennies.
De 250 de ces gorilles en 1980, ils sont aujourd'hui plus d'un millier à vivre à l'état sauvage, répartis dans trois pays. La réserve du Rwanda, la forêt impénétrable de Bwindi (Ouganda) et le parc des Virunga (République démocratique du Congo) abritent à eux seuls plus de 80% des gorilles de montagne recensés. A l'échelle mondiale, ce sont plus de 30 sites de l'Unesco qui abritent des grands singes.
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