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Les animaux, des drogués et des ivrognes

Les élans ivres ont forcé la police suédoise à se déplacer. Mais ces cervidés ne sont pas les seuls à se soûler.

Article rédigé par franceinfo
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Un élan dans un parc animalier de Kosta, en Suède, le 14 juillet 2013. (MAXPPP)

Les hommes n'ont pas le monopole de la cuite. Mardi 27 août, la police suédoise a dû intervenir pour déloger des élans ronds comme des queues de pelle dans la région de Stockholm. Mais ces cervidés ne sont pas les seuls à apprécier l'alcool ou la drogue dans le règne animal.

Les encombrants

Les gros animaux qui boivent et se droguent sont rarement discrets et peuvent même être dangereux. Ils se font souvent avoir par des fruits fermentés, comme l'expliquait un documentaire diffusé en juin par France 5, Ils sont des nôtres.

Au Gabon, des éléphants touchent à une drogue hallucinogène. Ils apprennent de leurs aînés à trouver des racines d'iboga, comme l'explique le Huffington Post américain. Le comportement des pachydermes est totalement perturbé lorsqu'ils en mangent trop, comme le montre cette vidéo.

En Australie, les wallabys, des petits marsupiaux voisins des kangourous, abîment des cultures après avoir mangé du pavot. Ils se droguent donc aux opiacés, comme le raconte le Global Post (en anglais). "Il y a eu aussi beaucoup d'histoires avec des moutons qui avaient mangé des fleurs de pavot. On les retrouvait marchant en rond", raconte un agriculteur au journal. L'Australie est en effet un des plus gros producteurs mondiaux de pavot, destiné à la fabrication de morphine.

Les résistants

Le ptilocerque de Low boit comme un trou mais n'est jamais soûl. Cette petite musaraigne de Malaisie se nourrit quasi-quotidiennement du nectar fermenté d'un palmier, explique Le Figaro. Le breuvage contient jusqu'à 3,8% d'alcool, presque autant que la bière. Le mammifère boit l'équivalent de neuf verres d'alcool par jour et pourtant, les chercheurs n'ont pas remarqué de dommages sur son organisme. La résistance du ptilocerque à l'alcool reste un mystère pour les scientifiques.

Les plus faibles

A l'été 2011, des vétérinaires britanniques sont appelés sur le site d'une école primaire anglaise pour élucider la mort d'une douzaine de merles, comme le raconte le site Live Science (en anglais). Sur place, un volatile est encore en vie et se comporte étrangement. L'oiseau a besoin de se tenir sur ses ailes pour supporter son poids. 

Les scientifiques découvrent des taux d'alcool très élevés dans les cadavres des merles ainsi que des baies fermentées dans leur estomac. En revanche, les oiseaux ne sont pas assez soûls pour en mourir, déclarent les vétérinaires, pour qui les décès seraient plutôt dus à des collisions aériennes fatales.

Les désespérés

Les mouches drosophiles mâles sombrent dans l'alcool par désespoir sexuel, rapporte la revue Science (en anglais). Des scientifiques ont placé des insectes devant de la nourriture avec ou sans alcool. Les drosophiles n'ayant pas copulé se sont dirigées plus spontanément vers le mets alcoolisé que leurs compères comblés par une femelle, rapporte le blog Big Browser.

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