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Royaume-Uni : un zoo perd sa licence après la mort de 486 animaux en quatre ans

Une employée a également été tuée par un tigre de Sumatra.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un bâtiment du South Lakes Safari Zoo à Dalton-in-Furness (Royaume-Uni), dont la licence n'a pas été renouvellée lundi 6 mars 2017. (MERCURY / CATERS / SIPA)

Le comité chargé de cette question a pris sa décision "à l'unanimité". Un zoo britannique où de multiples fautes et négligences ont contribué à la mort de 486 animaux et d'une employée en quatre ans, s'est vu refuser, lundi 6 mars, le renouvellement de sa licence d'exploitation, rapporte The Guardian (en anglais).

Situé à Dalton-in-Furness (nord-ouest de l'Angleterre), le South Lakes Safari Zoo a perdu, entre janvier 2013 et septembre 2016, 486 animaux, selon un rapport rédigé par des enquêteurs mandatés par le gouvernement britannique.

L'enquête a aussi souligné les manquements du propriétaire concernant le personnel, alors qu'une employée a été tuée, en 2013, par un tigre de Sumatra. Le zoo avait été condamné, en 2016, au versement d'une amende de 255 000 livres (soit 299 500 euros). Les enquêteurs imputaient notamment la responsabilité de ces décès à la gestion du propriétaire de l'établissement, et recommandaient qu'il soit poursuivi devant la justice.

Le propriétaire a désormais 28 jours pour faire appel du refus du renouvellement de la licence sans quoi, l'établissement devra fermer.

Lionceaux euthanasiés, mauvais soins...

"Les conditions dans lesquelles ces animaux sont tenus en captivité sont franchement choquantes et ont directement conduit à la mort de nombre d'entre eux", affirmait le rapport, citant pêle-mêle mauvais soins vétérinaires, manque d'hygiène ou encore régimes alimentaires inadaptés.

Le document évoquait les cas d'un kangourou roux mort à la suite d'un traumatisme crânien, et de six lionceaux en "bonne santé" euthanasiés parce que le zoo ne disposait pas de la place suffisante pour les accueillir. Parmi les autres décès répertoriés figurent celui d'une tortue à éperons d'Afrique, électrocutée par une clôture électrique, ou d'une tortue léopard, morte de froid.

Interrogés par les inspecteurs, les gardiens ont raconté avoir reçu pour instruction de se débarrasser des cadavres et de n'en parler à personne.

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