Cet article date de plus de douze ans.

Le timing d'Ayrault pour doper la compétitivité des entreprises

"Si vous pensez que la compétitivité, c'est l'allégement des charges, vous ne connaissez pas le dossier", a lancé lundi le Premier ministre, aujourd'hui, en Loire-Atlantique.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, à Bouguenais (Loire-Atlantique), le 15 octobre 2012. (JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP)

ECONOMIE – "Si vous pensez que la compétitivité [des entreprises], c'est l'allégement des charges, vous ne connaissez pas le dossier." C'est ce qu'a déclaré, lundi 15 octobre, Jean-Marc Ayrault, lors d'un déplacement en Loire-Atlantique. Il a ainsi lancé le chantier de la compétitivité, alors que Laurence Parisot, la présidente du Medef, a déclaré dimanche que "la situation est gravissime" pour les entreprises françaises. FTVi revient sur le cap en deux temps fixé par le chef du gouvernement.

Temps 1 : "un choc de confiance"

"Ce que je veux provoquer, c'est un choc de confiance, un choc de mobilisation." Jean-Marc Ayrault a cherché à se montrer combatif pour rassurer les chefs d'entreprises et présenter ce chantier comme une priorité. Le Premier ministre a notamment annoncé qu'il réunira, le 6 novembre, un séminaire gouvernemental sur la compétitivité. Ce dernier se tiendra au lendemain de la remise d'un rapport très attendu du Commissaire général à l'investissement, Louis Gallois. 

Le débat s'est jusqu'ici focalisé sur un choc de compétitivité en matière de coût du travail, avec plusieurs pistes comme une hausse de la CSG étalée sur plusieurs années pour compenser une baisse des charges.

Temps 2 : "une politique globale"

"En Allemagne, cela ne s'est pas passé en huit jours. Cela a mis plusieurs années avant de se faire. Il y a eu un démarrage, il y a eu une suite", a nuancé Jean-Marc Ayrault, évoquant l'importance de "commencer". Il a vanté les mérites du "compromis" et du dialogue social qui "n'est pas l'adversaire de la compétitivité". "Je le dis à Laurence Parisot comme aux dirigeants syndicaux, aux chefs d'entreprise comme aux salariés, aux collectivités territoriales, c'est ensemble que nous réussirons", a-t-il assuré.

"Tous les membres du gouvernement seront mobilisés. Il s'agit d'une politique globale qui concerne chaque membre du gouvernement", a-t-il lancé, sous le regard des ministres Arnaud Montebourg (Redressement productif), Geneviève Fioraso (Enseignement supérieur, Recherche) et Fleur Pellerin (déléguée aux PME, à l'Innovation et l'économie numérique).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.