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Baccalauréat 2023 : le grand oral, épouvantail pour de nombreux lycéens

À partir de lundi, les 530 000 candidats au bac général et technologique passent leur dernière épreuve : le grand oral. Un exercice face à un jury, pas toujours facile pour les jeunes plus habitués pour la plupart à l'écrit.
Article rédigé par Noémie Bonnin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Les épreuves du grand oral démarrent ce lundi. (MATHIEU HERDUIN / MAXPPP)

Amine, 18 ans, un élève de terminal en "sciences et technologie du laboratoire" prépare son grand oral. du baccalauréat 2023. Le jour J, une des deux questions qu'il a préparée sera tirée au sort. Il s'entraîne en condition réelle avec les fameuses cinq minutes de présentation puis un entretien d'une dizaine de minutes et enfin cinq minutes sur le projet d'orientation face à un jury composé de deux personnes.

Cinq euros par copie corrigée, 720 000 candidats, 95 spécialités... Le bac 2023 en chiffres

"L'année prochaine, j'envisage de faire un BTS management", explique à sa professeure Amine. "J'aimerais aussi m'orienter dans le sport avec Staps. Ça pourrait m'intéresser." Pour ce grand oral blanc, la professeure est très contente de la prestation de son élève. "Déjà pour la forme, je trouve, c'est top. Je suis super fière. Vous l'avez vraiment bossé. La voix est posée. En revanche, il y a quand même des choses qui ne vont pas, continuez à vous entraîner." 

"Beaucoup d'élèves bloquent sur tout ce qui est passage à l'oral"

L'élève de terminale a préparé l'exercice avec sa famille. "J'ai fait des oraux devants ma famille et ça m'a beaucoup aidé", explique Amine. Ce type d'exercice devant un jury n'a rien d'évident pour ces jeunes. L'oralité est travaillée en classe depuis l'école. Mais ce n'est pas pareil de lever le doigt pour donner une réponse en classe et d'argumenter sur un sujet pendant 20 minutes.

"Il y a beaucoup d'élèves qui bloquent sur tout ce qui est passage à l'oral", confirme la professeure de biotechnologie Carole Coudray. "Ils n'ont pas de discours forcément très clair. Ils n'arrivent pas à adapter le vocabulaire à l'auditoire. Il y a vraiment des élèves qui n'ont pas encore les codes, ça les met dans une difficulté terrible. C'est surtout qu'il faut réussir à comprendre la question. Pour certains élèves, c'est compliqué." Ce dernier rendez-vous compte pour 14 % de la note finale du bac pour la voie technologique et 10 % en voie générale.

Les révisions du grand oral : reportage de Noémie Bonnin

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