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Colombie. Les Farc annoncent un cessez-le-feu, le processus de paix est lancé

Les représentants des Farc et du gouvernement colombien sont rassemblés à Cuba afin de discuter des modalités du dialogue entre les deux camps.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le drapeau des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), flotte au bord d'une route entre les villes de Corinto et Caloto, dans la région de Cauca, le 12 novembre 2012.  (LUIS ROBAYO / AFP)

AMERIQUES – Réunis à La Havane, à Cuba, la guérilla révolutionnaire colombienne et le gouvernement de Bogota ont commencé à envisager un processus de paix. Les Forces armées révolutionnaire de Colombie (Farc) ont annoncé, lundi 19 novembre, un cessez-le-feu unilatéral de deux mois. Ce qui pourrait marquer le début d'une pacification, dans ce pays en proie à un conflit armé vieux de près d'un demi-siècle.

"Le secrétariat [des Farc] ordonne la fin des opérations militaires offensives contre la force publique", a affirmé Ivan Marquez, chef de la délégation des Farc, à son arrivée au Palais des convention de la capitale cubaine, où se tiennent les discussions avec les représentants du gouvernement colombien.

De son côté, le négociateur en chef du gouvernement, Humberto De la Calle, avait rappelé la veille que pendant les pourparlers, il n'y aurait "pas de concessions de caractère militaire, ni cessez-le-feu, ni zones démilitarisées", comme dans de précédentes négociations qui ont échoué.

Objectif : "Un accord définitif sur le conflit"

Humberto De la Calle a expliqué, dimanche, que ce premier cycle de discussions "durera en principe dix jours au terme desquels se fixera la date du cycle suivant". "Un processus rapide et efficace", a-t-il promis, "un processus de mois, et non d'années", a-t-il déclaré à la presse avant de quitter Bogota.

La phase des négociations qui s'ouvre lundi "doit se terminer par un accord définitif sur le conflit", selon les engagements préliminaires pris par les deux parties, a-t-il affirmé. Elles doivent en effet aborder un agenda précis, scellé au cours de rencontres secrètes organisées depuis plusieurs mois à Cuba, pays garant avec la Norvège du processus de paix, rapporte l'AFP. A terme, le gouvernement du président Juan Manuel Santos veut "construire une paix stable". Dans ce cadre "les Farc transformées en parti politique légal ont leur place", a assuré Humberto De la Calle.

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