Coupe du monde 2022 : de l'ambiance mais des tribunes peu remplies pour la première affiche entre le Sénégal et les Pays-Bas
La fanfare sénégalaise a animé la rencontre entre les Lions de la Teranga et les Pays-Bas lundi, mais le stade Al-Thumama était très loin d'être rempli.
Pour la première affiche de la Coupe du monde 2022, c'est une affluence pour le moins décevante. Les Pays-Bas se sont imposés face au Sénégal (2-0), lundi 21 novembre, dans un stade Al-Thumama où énormément de sièges sont restés vides. Il n'était pas question, cette fois, de supporters qatariens partis avant le coup sifflet final, comme lors du match d'ouverture dimanche entre le pays hôte et l'Équateur. Dès le coup d'envoi de la rencontre entre les Oranje et les Lions de la Teranga, une partie des tribunes est restée bien vide.
À tel point que l'on doutera de l'affluence officielle transmise par la FIFA en fin de match. Selon l'instance internationale, 41 721 personnes garnissaient les tribunes du stade Al-Thumama qui, comme le précise le site de la FIFA, compte 40 000 places. Cette anomalie renforce le côté paradoxal de cette rencontre : en dépit des places vides, les Sénégalais ont proposé une première ambiance authentique, digne d'une Coupe du monde.
"La masse Oranje était absente"
La fanfare, qui suit la sélection championne d'Afrique, a provoqué un brouhaha constant toute la rencontre grâce à ses instruments. Mais dans le même temps, pour ce premier gros match de cette Coupe du monde, on s'attendait à une marée orange. En face des Sénégalais, ce sont à peine quelques centaines de Néerlandais, reconnaissables à leur tenue orange, qui ont pu exulter sur les buts de Cody Gakpo et Davy Klaassen.
"La masse Oranje était absente", écrivait un collègue néerlandais sur son ordinateur en tribune de presse. Les Pays-Bas ne faisaient pas partie, il y a un mois, des dix pays ayant acheté le plus de billets pour la compétition, selon les chiffres publiés par la FIFA. Ceci explique peut-être cette présence éparse. La rencontre s'est pourtant déroulée à un horaire abordable, en fin d'après-midi au Qatar (19 heures, heure locale), avec une météo plutôt douce.
Plus tôt dans la journée, le stade international Khalifa était beaucoup plus rempli, notamment grâce à la présence des supporters anglais, dont la sélection s'est imposée contre l'Iran (6-2). La question de l'affluence se posera encore dans les prochaines semaines dans les stades qatariens, alors que le prix de l'hébergement au Qatar paraît prohibitif pour bon nombre de supporters.
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