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Coupe du monde de football : Aitana Bonmati, Salma Paralluelo, Olga Carmona… Ces joueuses qui ont porté le collectif espagnol vers le titre

L’Espagne a décroché son premier titre de championne du monde en s’imposant face à l’Angleterre (1-0), dimanche à Sydney.
Article rédigé par Maÿlice Lavorel, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Les Espagnoles soulèvent le trophée de la Coupe du monde après leur victoire contre l'Angleterre en finale, à Sydney, le 20 août 2023. (FRANCK FIFE / AFP)

L'Espagne sur le toit du monde. Pour leur première finale internationale, les Espagnoles sont allées chercher le premier titre majeur de leur histoire, en maîtrisant l'Angleterre en finale (1-0), à Sydney. Avec une Alexia Putellas de retour de blessure et encore hors de forme, et de grands noms en grève et restés à la maison, la Roja a triomphé grâce à un collectif bien huilé et trois joueuses qui sont particulièrement sorties du lot.

Aitana Bonmati, le cerveau du milieu de terrain

S'il y a une individualité qui doit ressortir du lot, c'est sans doute elle. Pendant un mois, Aitana Bonmati a illuminé de son talent et de sa classe les pelouses d'Australie et de Nouvelle-Zélande. A l'image d'un Andres Iniesta au coeur du jeu pendant la grande époque de la Roja masculine, Bonmati s'est affirmé comme le facteur créativité de son équipe. Avec trois buts et deux passes décisives, elle termine en outre meilleure Espagnole sur le plan statistique. 

Rappelée dans le groupe après s'être mise en retrait au sein de "Las 15", la native de Sant Pere de Ribes a assumé ses responsabilités pour devenir la meilleure Espagnole sur la pelouse, même si son esprit était toujours tourné vers le collectif. "Je suis très heureuse parce que nous avons fait un grand tournoi. Nous avons souffert, mais nous avons aussi pris du plaisir. Nous le méritons", a-t-elle assuré après la finale. S'il fallait encore une preuve, la Barcelonaise a été désignée meilleure joueuse de la compétition. Et a marqué les esprits en vue du prochain Ballon d'or, qui lui semble promis.

Salma Paralluelo, la jeunesse dorée

Le futur du football espagnol est déjà là. A 19 ans, Salma Paralluelo a fait des étincelles avec la Roja en Australie et en Nouvelle-Zélande. "En sachant qu'elle est très jeune, qu'elle n'a fait seulement qu'une saison de football, [...] nous devons l'aider à devenir ce que nous pensons qu'elle peut devenir", déclarait le sélectionneur Jorge Vilda à propos de sa pépite. Elle a d'abord brillé dans un rôle de "supersub", où elle s'est montrée très efficace en sortie de banc, pour inscrire le but de la victoire en quarts de finale, lors de la prolongation contre les Pays-Bas (2-1), puis pour ouvrir le score en demi-finales contre la Suède (2-1). Des performances remarquées qui lui ont valu une place dans le onze de départ pour la finale. 

Salma Paralleulo avec son trophée de meilleure jeune de la Coupe du monde, à Sydney, le 20 août 2023. (SIPA)

Sur la pelouse du Stadium Australia, elle a rendu une nouvelle copie très propre (trois tirs, un poteau) et mis la pagaille dans l'arrière-garde anglaise. Au terme de la finale, elle a été désignée, sans grande surprise, meilleure jeune du Mondial. Championne du monde et championne d'Europe U17 en 2018, championne du monde U20 en 2022, la jeune ailière ajoute une nouvelle ligne à son palmarès déjà impressionnant. 

Olga Carmona, la capitaine exemplaire

Après des derniers mois mouvementés au sein de la sélection, et un brassard devenu symbole de la fronde des joueuses, Olga Carmona s'avançait avec un certain poids sur le bras. Mais la défenseure du Real Madrid, intronisée capitaine en cours de compétition, a répondu aux attentes sans vaciller. "Ce qui compte, c'est que toute l'équipe sache que je suis une joueuse sur laquelle elles peuvent compter dans les moments difficiles", exposait-elle notamment à la Fifa avant la finale.

A 23 ans, Carmona est montée en puissance au fur et à mesure du tournoi. Laissée sur le banc sans vraiment d'explication en huitièmes et en quarts, elle s'est montrée indispensable et décisive dans les dernières rencontres. Sa réalisation au bout du temps additionnel de la demi-finale est venu répondre à l'égalisation suédoise et qualifier la Roja, avant qu'elle ne se mue en unique buteuse d'une finale qui restera dans les mémoires outre-Pyrénées, et dont elle a été élue meilleure joueuse.

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