Le 86e prix Albert Londres sera remis à Paris et non à Beyrouth comme prévu

Créé en hommage au père du grand reportage moderne, le prix est doté de 5 000 euros pour chacun des lauréats – presse écrite, audiovisuel et livre – qui doivent avoir moins de 41 ans.
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
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Temps de lecture : 2 min
La médaille du prix Albert Londres en octobre 2019. (DOMINIQUE FAGET / AFP)

Le jury du prix Albert Londres, qui récompense le meilleur reportage écrit et audiovisuel francophone de l'année, a renoncé à contrecœur à remettre, comme c'était prévu en octobre, les prix 2024 à Beyrouth, et les remettra le 4 décembre à Paris, a annoncé, mardi 1er octobre 2024, l'association.

"C'est à Beyrouth que nous aurions aimé annoncer la présélection" des dossiers des journalistes "mais les récents événements nous obligent à modifier notre projet", précise l'association. "Notre solidarité, notre amitié, notre estime accompagnent un pays qui nous est si proche, et toutes celles et ceux qui permettent grâce à leur engagement journalistique de savoir, de voir et de comprendre", poursuit le communiqué.

Créé en 1933 en hommage au journaliste français (1884-1932), père du grand reportage moderne, le prix est doté de 5 000 euros pour chacun des lauréats, qui doivent avoir moins de 41 ans. L'association Albert Londres a dévoilé la liste des articles, films et livres pré-sélectionnés pour l'édition 2024, sur 111 candidatures.

Pour le 86e prix de la presse écrite, ont été choisis : Romain Boulho (Libération), Julie Brafman (Libération), Romain Colas (AFP), Lorraine de Foucher (Le Monde), Julien Gester (Libération), Guillaume Pajot (Géo, La Croix, Libération, M le magazine du Monde) et Arthur Sarradin (Libération).

Prix de la presse écrite, de l'audiovisuel et du livre

Pour le 40e prix audiovisuel, ont été retenus Antoine Izambard et Nolwenn Le Fustec pour Chine : opérations secrètes (France Télévisions), Maxime Priou et Arthur Rayssiguier pour Brésil : le clown de cracolandia (Arte reportage), Martin Boudot, Mathilde Cusin et Manon de Couët pour Série Vert de rage (France 5), Solène Chalvon Fioriti et Mortaza Behboudi pour Nous, jeunesse(s) d'Iran (France 5), et Antoine Védeilhé et Germain Baslé pour Philippines : les petits forçats de l'or (Arte reportage).

Pour le 8e prix du livre ont été désignés Étienne Bouche pour Mémorial face à l'oppression russe. Le combat pour la vérité (Éd. Plein Jour), Clara Marchaud pour Un si long mois de février. Histoire intime de la guerre en Ukraine (Éd Plein Jour), Camille Vigogne Le Coat pour Les Rapaces (Les Arènes) et Martin Untersinger pour Espionner, mentir, détruire - Comment le cyberespace est devenu un champ de bataille (Grasset).

L'an dernier, le journaliste belge Wilson Fache a remporté le prix pour l'écrit pour ses articles sur la gare routière de Tel Aviv, l'Afghanistan et l'Ukraine. Hélène Lam Trong a été distinguée pour son documentaire Daech, les enfants fantômes (diffusé sur France 5) et Nicolas Legendre a remporté le prix du livre pour Silence dans les champs (éditions Arthaud).

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