Mort de Bernard Pivot : l'homme qui faisait lire les Français

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Mort de Bernard Pivot : l'homme qui faisait lire les Français
Article rédigé par France 2 - L. Nahon, O. Martin, B. Parayre, France 3 Rhône-Alpes, C. Berbett-Justice
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Journaliste et homme de télévision, Bernard Pivot n'a jamais cessé de promouvoir les lettres et le français. Premier non-écrivain à rejoindre le jury du prix Goncourt, il est décédé lundi 6 mai à l'âge de 89 ans.

Il a fait partie de la vie des Français, entrant dans les foyers par la petite lucarne. Il leur a donné rendez-vous chaque semaine pendant plusieurs décennies. À l'annonce de sa mort, les téléspectateurs, assidus ou non, expriment leur chagrin. "C'est un petit peu ma jeunesse, voilà. Mes grands-parents le regardaient, mon père le regardait, fait partie du patrimoine français on va dire", relate un téléspectateur. Bernard Pivot transmettait son goût de la lecture, au point que de très nombreux libraires savaient que les émissions de Bernard Pivot allaient déclencher un raz de marée. "Elles ont toujours suscité des ventes énormes le lendemain de leur passage à l'antenne", relève un libraire.

Trait d'union avec le public

Dans le Beaujolais qui l'a vu grandir, une école porte fièrement son nom depuis 2013. Preuve de sa popularité, la même année, Monsieur Bernard Pivot fait son entrée dans le dictionnaire Larousse. Modeste, il était même parfois dérangé par sa célébrité. Ambassadeur du football, il aimait se mêler aux supporters de Saint-Étienne, son club de cœur. En football comme en littérature, Bernard Pivot aimait être un trait d'union avec le public. 

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