Réouverture de Notre-Dame : des jouets aux montres, les produits dérivés de la cathédrale s'arrachent
Juste après l'incendie de Notre-Dame, en quelques heures, les produits dérivés avaient fleuri sur internet : tee-shirts, badges, casquettes... Cinq ans plus tard, au moment de sa réouverture prévue samedi 7 décembre, la cathédrale fait à nouveau vendre, et pas seulement des goodies.
Impossible de rater la pile de boîtes face à l'entrée de La Grande Récré à Beaugrenelle, dans le 15e arrondissement de Paris. Maquettes, puzzles... Notre-Dame est sous toutes ses formes, ce qui intéresse Véronique. "Pourquoi pas pour un enfant d'un peu plus de douze ans, c'est historique, c'est un beau jouet, reconnaît cette cliente. Assez cher, c'est vrai mais un beau cadeau."
Deux cents euros pour plus de 4 300 briques à assembler, cela ne fait pas peur aux clients. "Avec l'inauguration, c'est notre numéro 1 des ventes chez Lego, constate Jessica Derouet, directrice du magasin. Cela fait 15 jours à trois semaines que j'en vends au moins un par jour. J'ai peur d'être en rupture très rapidement."
Des montres à l'effigie de la cathédrale
Chez Pierre Lannier, une quinzaine de modèles de montres ont été créés spécialement, de 100 à 260 euros, toutes à l'effigie de la cathédrale et conçues en Alsace. "On est une entreprise française, ça me paraît tout à fait naturel qu'on y soit en tant que fabricant français", estime Pierre Burgun, dirigeant des montres Pierre Lannier. "On est partis de photos générales il y a environ neuf mois. Il a fallu retravailler le dessin, des choses toutes bêtes. On a d'abord mis la cathédrale en entier, ensuite on l'a plutôt fait sortir du cadran, ça a emballé tout le monde et je crois que tout le monde est assez fier du résultat tel qu'on l'a apporté." L'entreprise reversera de son plein gré à Notre-Dame 12% du chiffre d'affaires obtenu.
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