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Roselyne Bachelot va recevoir les acteurs de la culture "dès la semaine prochaine"

La ministre de la Culture a annoncé sur Twitter, qu'elle recevra les profesionnels des secteurs culturels les plus impactés par la crise du coronavirus. 

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
Roselyne Bachelot à l'Assemblée Nationale, le 8 juillet 2020. (AURELIEN MORISSARD / MAXPPP)

Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, va recevoir "dès la semaine prochaine les organisations professionnelles des secteurs" culturels "les plus impactés" par le Covid-19, a-t-elle twitté jeudi 13 août. "Nous accompagnons au plus près le secteur de la culture pour faire coexister la prudence et le soutien aux artistes et à l'économie (...) Nous allons avancer, ensemble", poursuit la responsable politique.

L'interdiction des événements de plus de 5000 personnes prolongée

Le secteur de la culture, notamment en ce qui concerne le spectacle vivant, fut le premier à être pénalisé par les mesures sanitaires prises pour lutter contre la pandémie - comme les premières interdictions de rassemblement - et n'a toujours pas pu reprendre son activité normalement. "On a un sentiment d'abandon. Agacement, désolation, ras-le-bol, c'est ce que nous ressentons: nous sommes le seul secteur qui n'a pas repris", s'est ainsi désolée cette semaine auprès de l'AFP Aurélie Hannedouche, du Syndicat des musiques actuelles (Sma).

Une mauvaise nouvelle est tombée mardi 11 août : le premier ministre Jean Castex a annoncé la prolongation, jusqu'au 30 octobre, de l'interdiction des événements de plus de 5 000 personnes. Mais, pour les musiques actuelles, par exemple, les concerts dans les salles plus petites sont toujours rendus impossibles par l'interdiction des fosses, donc du public debout. La plupart des enceintes ne sont pas viables économiquement avec des spectateurs assis et des jauges réduites. Tous les acteurs du secteur culturel réclament des mesures d'accompagnement du gouvernement sur le long terme, bien au delà de 2020. "On demande à ne pas être les sacrifiés", avait, par exemple, alerté début juillet Frantz Steinbach, qui préside le comité de filière nuit, lieux musicaux festifs et de vie.

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