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Société : la pilosité, l'un des marqueurs de l'époque

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Société : la pilosité, l'un des marqueurs de l'époque
Société : la pilosité, le marqueur d’une époque Société : la pilosité, l'un des marqueurs de l'époque (France 2)
Article rédigé par France 2 - M.Berrurier, J.Ababsa, V.Vermot-Gaud, M.Gualandi, M.Ben Ouhira, E.Noël, INA
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L'exposition "Des cheveux et des poils" est à découvrir jusqu'au 17 septembre au Musée des arts décoratifs de Paris, ce qui permet au 20 Heures de ce jeudi 4 mai d’explorer les différentes modes à travers la pilosité.

Dès le premier regard, on ne voit que nos cheveux et nos poils. Comme un marqueur de nous-mêmes, ils nous mettent en valeur, mais dévoilent aussi de nombreux indices sur notre personnalité. Ils sont l’image de nous-mêmes que l'on choisit de donner aux autres. Quand Louis XIV devient chauve à 20 ans, il impose sa perruque de pop star. Avec lui, le cheveux long et bouclé devient une mode et un symbole de puissance.

Un symbole de contestation

Nos poils, c’est ce côté animal que l’on a fini par apprivoiser. “Il a fallu depuis des siècles, (...) dompter, dresser, plaquer, emprisonner presque le cheveu et le poil pour que précisément, nous n’ayons pas de lien ou de ressemblance avec l’animal”, soutient Denis Bruna, commissaire de l’exposition “Des cheveux et des poils” au Musée des arts décoratifs. Entre les mains de son coiffeur on se transforme. Des coiffures parfois riches et compliquées pour démontrer son rang social. Il fallait deux heures par jour pour coiffer l’impératrice Sissi et ses cheveux de 1,70 mètre. Au XXe siècle, notre système pileux va devenir symbole de contestation ou lorsque Angèle montre ses poils comme un manifeste féministe.

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