Canal + déploie "tous ses efforts" pour "préserver la présence de Cyril Hanouna" sur ses antennes, selon le directeur du groupe

"Le Parisien" a annoncé samedi que la collaboration entre l'animateur de l'émission "Touche pas à mon poste" et Canal + s'arrêterait avec la perte de fréquence de C8.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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L'animateur de l'émission "Touche pas à mon poste", Cyril Hanouna, auditionné à l'Assemblée nationale, à Paris, le 14 mars 2024. (ALAIN JOCARD / AFP)

L'histoire d'amour s'arrêtera-t-elle ? Le directeur de Canal +, Gérald-Brice Viret, a assuré dimanche 20 octobre sur X que le groupe déployait "tous ses efforts pour envisager des alternatives permettant de préserver la présence de Cyril Hanouna sur [ses] antennes après douze ans de fidélité et d’amitié".

Gérald-Brice Viret réagissait à un article du Parisien publié samedi, qui annonçait la fin de la collaboration entre le groupe audiovisuel et l'animateur controversé de l'émission "Touche pas à mon poste" ("TPMP").

"En ne présélectionnant pas C8 pour le renouvellement de sa fréquence, l'Arcom menace la poursuite des émissions phares de la chaîne, comme 'TPMT'", a confirmé le directeur de Canal +, motif invoqué par des sources, qui tablent sur un divorce "inévitable" entre Cyril Hanouna et le groupe, auprès du Parisien. 

"Notre engagement envers Cyril Hanouna (…) est indéfectible"

Une option que Gérald-Brice Viret dit écarter : "Notre engagement envers Cyril Hanouna, l'un des animateurs les plus talentueux et reconnus en France, est indéfectible", écrit-il sur X. "Il s'agit aussi d’apporter notre plein soutien aux 400 collaborateurs dont l'emploi est directement menacé par cette décision et pour qui cette situation est particulièrement préoccupante", ajoute le patron de Canal +. 

En juillet, l'Arcom, régulateur de l'audiovisuel, avait dévoilé sa pré-sélection pour la réattribution de 15 fréquences télé en 2025, écartant le renouvellement de NRJ12 et C8 dont le bail arrive à échéance fin février. "Face à cette situation inédite, nous avons déposé un recours au Conseil d’Etat", rappelle Gérald-Brice Viret.

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