De la viande de cheval dans du couscous Garbit au poulet et au bœuf
De nombreuses boîtes de conserve sont encore stockées chez des clients, qui ne sont pas informés par les industriels de la viande qu'elles contiennent, affirme "60 millions de consommateurs".
Le scandale de la viande de cheval n'est pas terminé. De nombreuses boîtes de conserve sont encore stockées chez les particuliers, affirme le magazine 60 millions de consommateurs, vendredi 22 mars. Selon le journal, "les professionnels traînent des pieds pour informer les consommateurs".
60 millions de consommateurs distingue deux types d'aliments. Concernant les produits surgelés, ceux par qui le scandale est arrivé, le magazine a réussi sans mal à identifier les plats suspects, qui ont fait l'objet d'une communication adéquate, au début de cette crise.
La liste des produits contenant du cheval s'allonge
Mais il n'en est rien pour les plats non surgelés. En effet, le 26 février, était révélée la présence de viande de cheval dans des raviolis en boîte de Panzani estampillés "pur bœuf" et fabriqués par William Saurin. Il est ensuite apparu que bien d'autres produits en conserve contenaient aussi de la viande de cheval. Or, 60 millions de consommateurs, qui met à jour quotidiennement la liste des produits incriminés, rencontre toutes les peines du monde à identifier les conserves concernées. Si ces produits sont bien retirés des rayons, les fabricants ne communiquent pas nécessairement à ce sujet.
Ainsi, selon le magazine, "plusieurs conserves de marque Garbit, fabriquées par William Saurin, sont aussi soupçonnés de contenir du cheval". Plusieurs produits auraient été discrètement retirés de la vente le 11 mars : "la moussaka en boîte et le couscous royal Garbit dans sa version poulet et bœuf (boîte de 980 g) et dans sa version poulet, bœuf et merguez (boîte de 760 g)". Même chose concernant des raviolis et des cannellonis vendus sous les marques Auchan, Carrefour et Casino. Idem concernant du corned-beef de marque Hereford.
Des supermarchés très discrets
Dans les supermarchés, l'information des consommateurs laisse à désirer. Certains parlent de "problèmes de qualité" ou de "défaut d'étiquetage" comme seule explication à l'absence des produits concernés dans les rayons.
Pas de panique toutefois : même si ce scandale pose de nombreuses questions sur les circuits de fabrication et de distribution de l'agroalimentaire, la consommation de viande de cheval n'est en aucun cas impropre à la santé.
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