Direct Nouveau gouvernement : les conditions "ne sont pas réunies pour l'instant" pour la présence de ministres LR, selon Bruno Retailleau

Article rédigé par Yann Thompson, Clément Parrot
France Télévisions
Publié Mis à jour
Les ministres démissionnaires LR Annie Genevard, Bruno Retailleau, Alexandre Portier et Othman Nasrou assistent à la passation de pouvoirs entre Michel Barnier et François Bayrou à Matignon, à Paris, le 13 décembre 2024. (VINCENT ISORE / MAXPPP)
Le ministre démissionnaire de l'Intérieur doit rencontrer François Bayrou, mercredi matin, alors que le Premier ministre cherche à finaliser la composition de son gouvernement "dans quelques jours".

Ce qu'il faut savoir

Les conditions "ne sont pas réunies pour l'instant" pour une entrée de LR au gouvernement, a affirmé le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Bruno Retailleau, mercredi 18 décembre, avant de rencontrer François Bayrou à 9h30. Le Premier ministre s'est rendu à l'Elysée à deux reprises, mardi, pour évoquer avec Emmanuel Macron la composition de sa future équipe. "J'espère qu'on va réussir à aller vite" et finaliser le gouvernement "dans quelques jours", a-t-il affirmé en milieu d'après-midi. Suivez la journée politique dans notre direct.

Le défilé des partis se poursuit à Matignon. François Bayrou poursuit ses consultations des groupes parlementaires, mercredi. Il doit recevoir des représentants du Parti radical à 11 heures et du parti UDR d'Eric Ciotti à midi, avant d'enchaîner sur les sénateurs du groupe macroniste à 14h30 et ceux du groupe centriste RDSE à 15h30. 

La "loi spéciale" arrive au Sénat. Le texte budgétaire soumis en urgence après la censure du gouvernement Barnier entre dans sa dernière ligne droite au Parlement, avec un vote sans suspense attendu au Sénat. L'Assemblée nationale l'a adopté à l'unanimité, lundi, et, sauf immense surprise, à partir de 14h30, le Sénat l'approuvera à son tour sans le modifier, ce qui mettra fin à son parcours parlementaire et permettra sa promulgation in extremis avant le 31 décembre.

François Bayrou promet de se rendre à Mayotte. "Dès l'instant que le président de la République aura quitté [Mayotte], que le gouvernement sera formé, j'irai évidemment pour mobiliser la totalité des moyens de l'Etat", a assuré mardi soir le Premier ministre, critiqué pour avoir présidé lundi soir le conseil municipal de Pau après s'être contenté de suivre en visioconférence une réunion de crise sur Mayotte. Emmanuel Macron est attendu jeudi dans l'archipel.

Le Live

L'actu en continu
  • le point sur l'actu
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    A 9 heures, voici un nouveau point sur l'actu :
    • #MAYOTTE Lors d'une première nuit de couvre-feu à Mayotte, deux gendarmes ont été blessés "par des projectiles", annonce le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau. La situation reste très difficile sur place. Un bilan toujours très provisoire fait état de 22 morts et 1 373 blessés, selon des chiffres du ministère de l'Intérieur.
    • #POLITIQUE François Bayrou poursuit ce matin ses entretiens avec les différents partis politiques. Il doit recevoir les radicaux et le groupe UDR d'Eric Ciotti. Il s'est par ailleurs entretenu dans la soirée avec le chef de l'Etat à l'Elysée pour discuter du futur gouvernement. De son côté, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau estime que "les conditions ne sont pas réunies" pour une entrée de la droite au gouvernement.
    • #UKRAINE Un haut responsable de l'armée russe a été tué hier dans une explosion près d'un immeuble résidentiel dans le sud-est de Moscou, un attentat revendiqué par Kiev. Un suspect de nationalité ouzbèke a été arrêté, annonce le Comité d'enquête russe.
    • #WATSON Le Japon juge "regrettable" la libération du militant écologiste Paul Watson. Le militant écologiste qui était détenu a été libéré hier, après le rejet par le Danemark de la demande d'extradition du Japon.
  • franceinfo
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    #POLITIQUE De son côté, le Rassemblement national a un message à faire passer au ministre de l'Intérieur. "Bruno Retailleau parle comme un député du Rassemblement national, mais n'agit pas comme tel", lance sur France inter la députée RN Laure Lavalette. "Bruno Retailleau a beaucoup parlé et a peu agi", déclare aussi sur Europe 1 le député Sébastien Chenu. "S'il ne fait pas de loi immigration, il ne sert à rien."
  • franceinfo
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    #POLITIQUE Autre ambiance sur franceinfo avec le député PS François Hollande, qui évoque les "garanties" nécessaires à un accord de non-censure. "Garantie première : l'Etat de droit, explique-t-il. Il faut qu'il y ait des garanties sur la justice fiscale et puis il faut des avancées. Parmi les avancées, il faut des gestes sur les retraites, sur l'Education nationale..."
  • Bruno Retailleau
    ministre de l'Intérieur Il y a 0 sec
    "Je ne pourrai rester au gouvernement que si je suis en mesure d'assurer la politique souhaitée par les Français."
    #POLITIQUE Bruno Retailleau "souhaite rester" au gouvernement si on lui donne "les moyens d'agir". Pour l'instant, il estime que "les conditions ne sont pas réunies".
    franceinfo
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    "Je ne suis pas sectaire, mais je ne suis pas non plus un mercenaire. Je ne suis pas prêt à vendre mes idées à n'importe quel prix", déclare le ministre de l'Intérieur, qui pose ses "lignes rouges" sur la politique migratoire.
  • franceinfo
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    #POLITIQUE Le patronat et les syndicats s'inquiètent de la situation politique. Ils ont signé un appel commun pour alerter sur les risques d'instabilité pour le monde économique et l'entreprise. "On ne sait pas quelles vont être les décisions prises par nos futurs responsables politiques, et notamment sur des éléments de fiscalité, d'économie", confie Dominique Schelcher, PDG de Coopérative U, invité des "4V". "Cette incertitude n'est pas favorable à l'emploi."
  • revue de presse
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    #POLITIQUE "Bayrou confronté à une économie en panne", préviennent Les Echos. Comme le rappelle le quotidien, l'économie devrait progresser au rythme très modeste de 0,2 % au premier trimestre 2025 comme au deuxième, selon l'Insee.
  • revue de presse
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    #POLITIQUE Libération fait cohabiter plusieurs actualités en Une. "Combien de temps on va tenir ?", s'interrogent des Mahorais. La question pourrait s'appliquer aussi à François Bayrou. "Le cumul des couacs", titre le quotidien au sujet du Premier ministre, en référence à sa volonté de cumuler sa fonction de maire de Pau avec celle de chef du gouvernement.
  • revue de presse
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    #POLITIQUE #MAYOTTE "Mayotte, gouvernement... Bayrou déjà sous pression", estime Le Figaro. "Le premier ministre, critiqué pour son aller-retour en pleine crise à Pau, dont il veut rester maire, souhaite s’entourer cette semaine d’un gouvernement élargi à la gauche", raconte le quotidien.
  • le point sur l'actu
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    On débute par un premier point sur l'actu :
    • #MAYOTTE L'archipel sort ce matin d'une première nuit sous couvre-feu, mis en place pour assurer la sécurité et éviter les pillages après le passage du cyclone Chido. La situation reste très difficile. Un bilan toujours très provisoire fait état de 22 morts et 1 373 blessés, selon des chiffres du ministère de l'Intérieur. Emmanuel Macron "sera jeudi à Mayotte", annonce l'Elysée mardi soir.
    • #POLITIQUE François Bayrou poursuit ce matin ses entretiens avec les différents partis politiques. Il doit recevoir les radicaux et le groupe UDR d'Eric Ciotti. Il s'est par ailleurs entretenu dans la soirée avec le chef de l'Etat à l'Elysée pour discuter du futur gouvernement.
    • #WATSON Le Japon juge "regrettable" la libération du militant écologiste Paul Watson. Le militant écologiste qui était détenu a été libéré hier, après le rejet par le Danemark de la demande d'extradition du Japon.
    • #UKRAINE Un haut responsable de l'armée russe a été tué hier dans une explosion près d'un immeuble résidentiel dans le sud-est de Moscou, un attentat revendiqué par Kiev.