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Manifestations du 1er-Mai : "ces lignes de fractures qui existent dans nos sociétés sont loin d’être résorbées"

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Manifestations du 1er-Mai : "ces lignes de fractures qui existent dans nos sociétés sont loin d’être résorbées"
Manifestations du 1er-Mai : "ces lignes de fractures qui existent dans nos sociétés sont loin d’être résorbées" Manifestations du 1er-Mai : "ces lignes de fractures qui existent dans nos sociétés sont loin d’être résorbées" (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
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En duplex dans le 23h de Franceinfo dimanche 1er mai, Michel Wievorka, sociologue et spécialiste des mouvements sociaux, auteur du livre "Alors monsieur Macron, heureux ?" aux éditions Rue de Seine, analyse comment se sont déroulées les manifestations du 1er-Mai. 

Les manifestations du 1er-Mai ont été marquées par une forte mobilisation dans plusieurs villes françaises. "C’est très préoccupant parce que cela nous indique que ces lignes de fractures qui existent dans nos sociétés sont loin d’être résorbées par des médiations, des discussions, des négociations. On a d’un côté une manifestation qui est quand même émaillée de violences et d’un autre côté, des élections législatives juste après la présidentielle dont on ne sait pas trop où elles vont nous mener", analyse Michel Wievorka, sociologue et spécialiste des mouvements sociaux, auteur du livre Alors monsieur Macron, heureux ? aux éditions Rue de Seine, invité dans le 23h de Franceinfo dimanche 1er mai.

Des manifestations marquées par des violences

Le sociologue revient également sur les actes de violences qui ont eu lieu durant plusieurs manifestations dimanche 1er mai. "On aurait dû ne parler que de retraites, de SMIC, d’inflation, de coût de la vie, de politique d’éducation, de politique de santé, de tous ces grands thèmes qui font la vie sociale de notre pays. Et qu’est-ce qui nous reste finalement ? Du feu, du feu sans contenu si je peux dire. Des incendies, des violences, des pompiers agressés etc… On a l’image d’un problème qui se joue entre la violence et les forces de l’ordre et non plus du tout d’un problème social", déclare Michel Wievorka.

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