Manifestations du 1er-Mai : une mobilisation suivie dans de nombreuses villes

Les syndicats avaient appelé à se mobiliser, sept jours après la réélection d’Emmanuel Macron à la tête du pays. Dimanche 1er mai, le pari a été tenu, l’occasion d’envoyer un message fort au chef de l’État. "C’est important de lui montrer que le mécontentement, il est là, que des alternatives sont possibles et donc oui, il faut qu’il entende. Il dit qu’il a changé, il le dit régulièrement mais nous on veut des actes, pas des paroles", a déclaré Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.

Des revendications fortes

L’âge de départ à la retraite, le pouvoir d’achat, la hausse des salaires, le maintien des services publics : ce sont des revendications affichées sur des pancartes lors de manifestations qui ont eu lieu à Nantes (Loire-Atlantique), Rennes (Ille-et-Vilaine), Bordeaux (Gironde), Toulouse (Haute-Garonne) ou même Lille (Nord) par exemple. À Marseille (Bouches-du-Rhône), ils étaient 3 600 à défiler pour exprimer leurs revendications. "On n’est pas du tout pour la politique de Macron et ce qu’il fait au niveau des travailleurs, donc on espère passer un message aujourd’hui", confie une manifestante.