Violences du 1er-Mai : les commerçants toujours bouleversés
Presque comme si c’était hier. Dans le quartier Saxe-Gambetta à Lyon (Rhône), les stigmates de la manifestation du 1er mai n’ont toujours pas disparu. Vitrines fracassées, portes de supérettes criblées d’impacts de pierres, une agence immobilière n’a pas rouvert. En attendant les rapports des experts en assurances, Éric Ziegler travaille à domicile, il est toujours très choqué. "On est bouleversés, c’est très dur. Mais les gens ne se rendent pas compte de ce qu’ils font. C’est lamentable", déplore le négociateur immobilier.
Difficultés pour se faire indemniser
Un mois a passé depuis le déchainement de violences et les dégradations record du 1er mai. Des magasins saccagés, des scènes de pillage, un climat d’insurrection en pleine rue, du jamais-vu à Lyon, depuis le début du mouvement de contestation de la réforme des retraites. Ce jour-là, Fabienne Martin a tenté, en vain, de défendre sa boutique. "C’était de la haine, de la violence de la part des Blackblocks, c’était une scène de guerre. Un mois après, je suis pas guérie, et j’ai peur pour la semaine prochaine", raconte la commerçante. La galère aujourd’hui, pour cette gérante d’agence de voyage, c’est bien de se faire indemniser. Un quartier chamboulé, les habitants vivent toujours au milieu des palissades.
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