Après les pièces, les "billets-souvenirs"
Voilà vingt ans qu'il fait fortune en écoulant de la fausse monnaie, et ce, en toute légalité.
Une idée en or : en 20 ans, Richard Faille a écoulé 60 millions de pièces commémoratives dans les boutiques des monuments historiques, il se lance désormais dans le billet de zéro euro commémoratif. Premier servi : l'opéra de Paris. "On a des clients de 7 à 77 ans et on observe que le billet a vraiment un impact sur les gens", explique le directeur de la boutique de l'opéra Garnier.
"C'est très joli, c'est une très bonne idée", commente une touriste espagnole.
Un vrai-faux billet
C'est en outre le souvenir le moins cher de la boutique : 2 euros. Son secret, ce n'est pas qu'il fait vrai mais qu'il est vrai. Il passe même au détecteur de faux-billet. Et pour cause, ces billets sont fabriqués, dans le plus grand secret, dans les imprimeries officielles de nos vrais euros.
"Nous on tire simplement des dizaines de milliers car chaque site dispose de 10 000 exemplaires", commente Richard Faille, le créateur du billet souvenir.
La baie du Mont Saint-Michel, Vulcania, les Champs-Elysées... Chaque année, une série sera consacrée aux cent sites français les plus remarquables.
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