La mystérieuse rose blanche néerlandaise

Il a beau être venu plusieurs fois aux Pays-Bas, Maxime François n'avait jamais vu la gigantesque serre de John Meijer, son fournisseur. Cinq hectares où sont cueillies chaque jour 60 000 roses, qui poussent sous une température et un éclairage constant comparables aux effets du soleil.
"C'est mieux pour la taille des boutons, et les tiges sont plus robustes quand on les fait pousser lentement. Les clients en profitent plus longtemps", explique le producteur à son client.

Un marché très concurrentiel

Chaque pied produit une vingtaine de roses par an, et toutes sont coupées à la main, deux fois par jour, sur de longues tiges, qui sont directement trempées dans l'eau claire. Celles qui seront transportées en avion resteront 12 heures dans l'eau. Certaines tiges, réservées pour des clients particuliers, font même plus d'un mètre. Il faut ainsi miser sur la qualité de la production pour faire face à une forte concurrence, notamment celle de l'Éthiopie, devenu le nouvel eldorado des roses.