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Un trésor estimé à 50 millions de dollars retrouvé dans une épave au fond de l'océan

Le "City of Cairo" avait sombré lors de la seconde guerre mondiale, torpillé avec, à son bord, plus de 2 000 coffres remplis de pièces d'argent. "Le Figaro" raconte comment ce trésor a été découvert au large de la Namibie.

Article rédigé par franceinfo
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Une équipe franco-britannique a découvert une épave torpillée en 1942 à plus de 5 000 m de profondeur, raconte "Le Figaro", le 14 avril 2015 (photo d'illustration). (CHARLIE ABAD / PHOTONONSTOP / AFP)

Le City of Cairo avait sombré en pleine seconde guerre mondiale au large des côtes africaines, torpillé avec ses 7 422 tonnes de marchandises alors qu'il effectuait une liaison entre l'Inde et l'Angleterre. L'épave a finalement été découverte par une équipe franco-britannique à plus de 5 000 m de profondeur à l'ouest de la Namibie, détaille le blog spécialisé Expedition Writer (en anglais).

De la laine, du bois... et 2 182 coffres de pièces d'argent

C'est la première fois qu'une cargaison est récupérée à une telle profondeur, explique Le Figaro, mardi 14 avril. Et celle du City of Cairo est exceptionnelle, détaille le journal : en plus de transporter de la laine ou du bois, le navire convoyait également 2 182 coffres remplis de pièces d'argent, propriété du Trésor britannique, pour un montant estimé aujourd'hui à 50 millions de dollars (47,4 millions d'euros).

John Kingsford, fondateur de Deep Ocean Search, la société qui a découvert le navire, avait commencé à étudier le naufrage en 1984 et conclu un accord avec le gouvernement britannique, propriétaire de sa cargaison, relate Le Figaro (réservé aux abonnés). "Il s'agit d'un contrat 'no cure no pay', comme disent les Anglais, où le contracteur prend et finance tous les risques et il est rémunéré après [par]  le propriétaire", explique un responsable de la société.

Selon cette clause insérée dans le contrat type de sauvetage maritime, seuls les efforts couronnés de succès donnent aux contractants le droit à rémunération. Le journal ne précise pas le montant exact du pactole engrangé par l'entreprise.

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