Corse : tensions sur les plages après une décision de justice
Depuis quelques semaines, la tension monte en Corse entre les services de l'État et les propriétaires de paillotes après une décision de justice.
Une plage de sable fin baignée dans une eau turquoise. C'est le cadre paradisiaque d'un des nombreux hôtels de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud). Pourtant ici, quelque chose a changé. L'établissement continue de vanter ses transats sur son site internet, mais sur place, plus aucun matelas n'est visible le long de la plage.
Une décision de justice
Les transats ont disparu début juin. Sur ordre du procureur, les gendarmes ont saisi la majorité des matelas de Jean-Noël Marcellesi, propriétaire de l'hôtel Casa del Mar. Ce dernier avait refusé de les retirer de la plage, pourtant considérée comme un domaine public. Une décision trop brutale selon lui, qui pénaliserait son activité : "On est victime d'une désaffection puisque les réservations sont en baisse d'environ 20%", affirme-t-il devant les caméras de France 2. "C'est tellement absurde, ridicule et grotesque que, forcément, il y a un sentiment d'injustice", ajoute le professionnel, très mécontent de cette décision judiciaire.
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