Ouzbékistan : les trésors des routes de la soie
Depuis le changement de régime en 2016, le tourisme est devenu la grande priorité du gouvernement avec succès.
Pendant des siècles, les routes de la soie se sont croisées ici, au cœur de l'Asie centrale, dans la ville de Samarcande en Ouzbékistan. Un nom qui évoque à lui seul les caravanes des marchands, les conquêtes arabes et mongoles, Gengis Khan et Tamerlan. Avec ses écoles coraniques, ses mosquées à l'architecture resplendissantes, c'est l'une de ses destinations lointaines dont rêvent les voyageurs épris de culture et d'histoire. Pendant près de trente ans, le président Islam Karimov n'a laissé les étrangers ne venir qu'au compte-gouttes. Depuis sa mort en 2016, son successeur a décidé d'ouvrir les portes de l'Ouzbékistan.
Mes jeunes Ouzbeks étudient le tourisme
L'objectif est de multiplier par cinq en cinq ans le nombre de visiteurs. Parmi les touristes européens, les Français sont en troisième position derrière les Allemands et les Italiens. À deux heures de train se trouve Boukhara. De nombreux habitants des logements anciens ont été déplacés, sans leur demander leur avis, pour tracer des allées commerçantes. À Khiva, de plus en plus de jeunes étudient le tourisme avec pour but de devenir guide. Le tourisme reste cependant une activité saisonnière : deux mois au printemps et deux mois à l'automne.
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