: Vidéo A Barcelone, des inspecteurs municipaux pour traquer les locations au noir
Prise d'assaut par des hordes de touristes qui viennent occuper ses appartements, Barcelone se rebelle contre les locations illégales. La mairie a mis en place une équipe d'inspecteurs qui leur font la chasse sur la Toile… et sur le terrain. Extrait du magazine "Avenue de l'Europe".
A Barcelone, les chiffres du tourisme explosent, surtout ceux de la location journalière via des plateformes comme AirBnB ou Booking. Moins chers, les séjours en appartement séduisent un touriste sur trois… et poussent dehors les locataires barcelonais. Elue en mai 2015 avec l'appui de Podemos, la maire Ada Colau, ancienne activiste du droit au logement issue du mouvement des Indignés, a promis une régulation du tourisme.
Des mesures drastiques ont été prises. A l'approche de la haute saison, l'équipe dédiée à la traque des locations non déclarées voit son effectif doubler. Dans cet extrait du magazine "Avenue de l'Europe", la mairie communique pour le faire savoir. La presse est convoquée pour une présentation de ces inspecteurs : quarante doivent être en fonction à l'été.
En cas de fraude, une amende de 30 000 euros
Roger et Maria, deux de ces inspecteurs, font d'abord la chasse aux fraudeurs sur internet, où ils repèrent les annonces qui leur paraissent suspectes. Puis ils enfilent leur gilet aux couleurs de la mairie et vont mener l'enquête sur le terrain : ils inspectent les appartements qui ont éveillé leurs soupçons et se renseignent auprès des voisins. En cas de fraude, le tarif est très élevé : sous-louer son appartement sans licence peut valoir une amende de 30 000 euros.
Extrait de "Barcelone : coups de pied dans la fourmilière", un reportage diffusé dans "Avenue de l'Europe" le 6 juin 2017.
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