Cet article date de plus de neuf ans.

Des drones détectés ces derniers jours près du site militaire nucléaire de l'Ile-Longue

Selon la préfecture maritime de l'Atlantique, mercredi 28 janvier, ces vols n'ont pas présenté de menace à la sûreté de la base.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 28/01/2015 23:00 Mis à jour le 28/01/2015 23:13

Temps de lecture : 2min

Le sous-marin nucléaire "l'Inflexible" sort de la rade de Brest, le 15 mars 2007, où se trouve la base des sous-marins nucléaire de l'Ile-Longue. (MARCEL MOCHET / AFP) — Le sous-marin nucléaire "l'Inflexible" sort de la rade de Brest, le 15 mars 2007, où se trouve la base des sous-marins nucléaire de l'Ile-Longue. (MARCEL MOCHET / AFP)

Des drones ont été détectés au cours des derniers jours à proximité du site militaire nucléaire de l'Ile Longue, dans la rade de Brest, annonce la préfecture maritime de l'Atlantique, mercredi 28 janvier. Située sur la presqu'île de Crozon, elle abrite les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la force de dissuasion française. Malgré tout, les autorités ajoutent que ces vols n'ont pas présenté de menace à la sûreté de la base.

La préfecture assure être préparée à de tels survols

La présence des drones a été signalée par le dispositif et les équipes de protection du site. "Ces détections ont été immédiatement traitées en mobilisant les moyens et les équipes de réaction prévus dans ce cas de figure", précise la préfecture maritime, sans livrer davantage de précisions sur cette chasse aux drones. Celle-ci a donné lieu à un "important déploiement de forces", précise Le Télégramme, car un survol est survenu alors qu'un sous-marin nucléaire "devait faire mouvement".

Tout survol avéré de drone au-dessus d'installations militaires déclenche une procédure judiciaire. En attendant, la préfecture se veut rassurante. Elle indique que le "dispositif de surveillance et de protection des sites de la Marine permet de garantir leur sécurité et prend bien en compte les potentialités ouvertes par les nouvelles technologies". Ce nouveau cas vient gonfler une liste déjà longue de survols de sites stratégiques français. Au total, une vingtaine de drones ont été observés aux abords de sites nucléaires, dont les auteurs n'ont toujours pas été identifiés.