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Développement durable : un accord tant bien que mal avant le début de Rio+20

Les délégués de Rio+20 sont parvenus à un texte de compromis  quelques heures avant le début du sommet.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une sculpture faite de bouteilles recyclées réalisée sur la plage de Botafogo à Rio de Janeiro (Brésil) à l'occasion du Rio+20, le 19 juin 2012. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

L'accord ne s'annonce pas fulgurant, mais il existe. Les délégués de Rio+20 sont parvenus mardi 19 juin à un compromis sur un projet de déclaration, quelques heures avant le début du sommet organisé par les Nations unies sur le thème du développement durable, vingt ans après le premier sommet de la Terre.

Une centaine de chefs d'Etat ou de gouvernement doivent y participer de mercredi à vendredi et s'engager en faveur de l'éradication de la pauvreté et de la préservation de la planète. Les présidents français François Hollande, ainsi que les Premiers ministres indien Manmohan Singh et chinois Wen Jiabao vont faire le déplacement. Mais nombre de dirigeants vont briller par leur absence, comme le président américain Barack Obama, le Premier ministre britannique David Cameron, la chancelière allemande Angela Merkel ou encore le président russe Vladimir Poutine.

Pas d'information sur la teneur de l'accord, "échec épique" selon Greenpeace

Les représentants des pays devraient ratifier vendredi un projet de déclaration finale de 49 pages, intitulée "L'avenir que nous voulons". Rédigé sous l'autorité du Brésil après cinq mois de vaines négociations à l'ONU, le document a fait l'objet de longues discussions au cours de la nuit de lundi à mardi, les Européens refusant un document qui leur semblait dépourvu d'"ambition".

Ils demandaient en particulier qu'un rôle plus important soit conné au Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), mais aucune indication n'avait pour le moment été donnée sur les éventuelles modifications apportées au texte. De grandes ONG ont vigoureusement critiqué le projet de texte. Greenpeace a cependant parlé d'"échec épique" et WWF de "déception significative".

Un engagement des grandes villes

En guise de consolation, les défenseurs de l'environnement peuvent regarder du côté des grandes métropoles, qui donnent des gages de bonne volonté. En marge du sommet, les maires des principales villes du monde réunis au sein du C40 se sont en effet engagés mardi à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 1,3 milliard de tonnes d'ici à 2030. Il faut dire qu'elles produisent à elles seules environ 14% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

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