Aéronautique : l’Icon of the Seas, une aberration écologique ?
Le plus gros bateau de croisière au monde, l’Icon of the Seas, a pris la mer à Miami (États-Unis), pour mettre le cap sur les Caraïbes. Pour son premier voyage, le paquebot affiche complet : 10 000 personnes à bord de cet immense parc d’attractions flottant avec des toboggans XXL, des dizaines de piscines, jacuzzis ou encore une vague artificielle pour surfer. L’Icon of the Seas n’est pas le seul paquebot géant à parcourir les mers du globe. Selon les spécialistes, cette industrie est désastreuse pour l’environnement.
Les armateurs se défendent
Lors des escales, ces navires pharaoniques perturbent le quotidien des riverains et deviennent la cible des militants écologistes. À force de mobilisation, Venise (Italie) a interdit les paquebots de croisière dans son centre historique. En Corse ou encore à Marseille (Bouches-du-Rhône), ils continuent à susciter la polémique. Les armateurs de l’Icon of the Seas se défendent, et assurent que leur bateau est alimenté au gaz naturel liquéfié, un combustible fossile plus propre selon la compagnie. Il rejette toutefois du méthane, un gaz à effet de serre beaucoup plus néfaste que le dioxyde de carbone.
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