Airbus : les salariés sous le choc après la confirmation des suppressions de postes
Hélène Vergne est devant le siège du groupe Airbus dans la banlieue de Toulouse (Haute-Garonne). Elle décrit la première réaction des salariés après l'annonce de suppressions de postes.
De la morosité et de l'inquiétude, ce sont les premières réactions des délégués syndicaux qui sont sortis d'une réunion il y a 30 minutes avec la direction d'Airbus. "Ils confirment la suppression de 1164 postes dont 440 en France et sans surprise, c'est le site de Suresnes en région parisienne (Hauts-de-Seine) qui est le plus impactée. Il devrait fermer courant 2018", relate Hélène Vergne.
Jusqu'à 2018 pour fixer les modalités de la restructuration
La direction d'Airbus s'est engagée à tout faire pour éviter les licenciements secs et privilégier les départs à la retraite, les départs à la retraite anticipés ou la mobilité géographique. "Ce n'est que début 2018, si le compte n'y est pas, que des licenciements secs seront envisagés. Ça veut dire que la direction et les syndicats ont plusieurs mois devant eux pour discuter et arrêter les modalités précises de cette restructuration", conclut la journaliste.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.