Économie : les indemnisations pour les retards et annulations d'avions sont-elles menacées ?
Des compagnies aériennes mettent la pression sur Bruxelles pour changer les conditions de remboursements après des vols annulés ou retardés. Le nombre de demandes d'indemnisation explose cet été, notamment en raison des grèves et du manque de personnel.
Dans les aéroports, les retards et les annulations de vols se multiplient. Les réclamations augmentent également : au moins 26 millions d'euros sont exigés par des passagers en Europe depuis le printemps. Pour les compagnies aériennes, c'est trop. Elles souhaiteraient changer les règles. À Paris-Orly, ces derniers jours, les annulations sont légion, en raison de grèves ou d'une pénurie de personnel. Une famille, dans l'après-midi du jeudi 11 août, a vu son vol pour Berlin (Allemagne) annulé. Pour une femme, c'est le séjour en Italie qui est compromis.
Bataille du ciel à Bruxelles
En plus du remboursement du billet, la compagnie doit également, en cas de retard de plus de trois heures, indemniser à hauteur de 250 euros pour un court-courrier, et jusqu'à 600 euros pour un long-courrier. "L'indemnité doit être cohérente par rapport au prix du billet", estime Thomas Reynaert, directeur Airlines for Europe (A4E). La bataille se jouera à Bruxelles (Belgique). Les compagnies espèrent réduire les montants des indemnités, et durcir les conditions.
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