Automobile : avec ses voitures électriques, la Chine part à l'assaut du marché français
Au Mondial de l'automobile, qui s'est ouvert lundi 17 octobre à Paris, les stars de la voiture électrique étaient chinoises.
Depuis quelques mois, Pascal Wierre, habitant d'Oye-Plage (Pas-de-Calais), est l'heureux propriétaire d'un véhicule électrique, bourré de technologie et fabriqué en Chine. En revanche, les petits gadgets ne sont pas toujours au point, notamment "au niveau des traductions", qui ne sont pas toujours correctes, souligne Pascal Wierre. Ce dernier loue cette voiture 120 euros par mois sur quatre ans, et il ne regrette pas son choix. "L'entretien annuel, c'est 120 euros. Sur une voiture thermique, c'est entre 250 et 450 euros", avance-t-il.
Des constructeurs chinois au Mondial de l'automobile
Les constructeurs chinois partent ainsi à l'assaut du marché européen. Le nom de leurs voitures nous est encore inconnu, mais pour gagner en notoriété, ils mettent les moyens. Sur l'un des plus grands stands du Mondial de l'automobile, qui s'est ouvert lundi 17 octobre à Paris, la Ora Funky Cat, une petite citadine de Great Wall Motors (GWM), devrait être affichée autour de 40 000 euros. À Shanghai (Chine), le constructeur Nio se prépare aussi à investir l'Europe. Pour séduire les clients, il compte sur son système d'échange de batterie. De quoi inspirer l'Europe, qui veut passer au tout électrique d'ici 2035. Une stratégie qui pourrait être une aubaine pour l'industrie chinoise. "Ils maîtrisent complètement la chaîne de production de toutes les matières premières utiles aux batteries et aux moteurs, dans ce qu'ils ont de plus noble et de plus cher", explique Jean-Rémy Macchia, journaliste automobile.
Parmi nos sources :
Experts automobiles : Great Wall Motor / Nio et Jean-Rémy Macchia (journaliste automobile, pour Ouest France et Auto Plus)
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