Arrestation de Carlos Ghosn : l'action Renault chute de plus de 8%
Après son arrestation à Tokyo au Japon, lundi 19 novembre, Carlos Ghosn déstabilise le groupe automobile Renault. L'action a perdu plus de 8%.
Devant l'usine de Flins dans les Yvelines, les salariés de Renault régissent avec distance à l'arrestation de Carlos Ghosn lundi 19 novembre à Tokyo (Japon). Le syndicaliste Fabien Gloaguen s'inquiète déjà de l'image du constructeur automobile. il espère que cette affaire n'aura pas d'incidences sur la "bonne orientation qu'avait prise le groupe Renault ces dernières années".
En vingt ans chez l'industriel, Carlos Ghosn s'est bâti l'image d'un capitaine craint, mais respecté. Au début des années 2000, il redresse le groupe japonais Nissan puis parvient à faire de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi le numéro 1 mondial des constructeurs automobiles.
Un avenir menacé au sein du groupe
En France, il créé néanmoins la polémique avec son salaire jugé faramineux : en 2015, 7,2 millions d'euros annuels pour Renault. Un salaire dénoncé à l'époque également par les actionnaires. Avec une arrestation, l'avenir de Carlos Ghosn au sein de l'entreprise est menacée. Pour l'État français, actionnaire à hauteur de 15% de Renault, il faudra tout faire pour maintenir la stabilité du groupe. Au soir du lundi 19 novembre, l'action en bourse de Renault a chuté de plus de 8%.
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